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Journée d’études "Lumières de l’Antiquité" à l’Institut Catholique de Paris

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peut pas être vu, entendu ou touché, mais seulement pensé ? Afin d’expliquer la nature, les aspects et les fonctions du bien, Platon a recours à l’analogie du soleil, de la lumière et de la vue. Cette analogie aura une grande fortune non seulement dans le néoplatonisme, mais aussi chez les auteurs juifs hellénisés et chrétiens.

- 11h45/12h30 : Guillaume Bady (ICP, Sources chrétiennes) La lumière, image de Dieu et nom de l’homme chez Grégoire de Nazianze

Dans la 2e moitié du 4e 5, Grégoire de Nazianze, plus tard surnommé < le Théologien », est l’un des Pères grecs chez qui le thème de la lumière est le plus présent. Terme privilégié dans l’expression de la divinité, la lumière permet de faire le lien entre une formulation positive de Dieu (« Dieu est lumière ») et une vision en « négatif » (Dieu éblouit) : les théologies dites apophatique et cataphatique sont une seule et même théologie. Du côté anthropologique, l’incarnation du Fils, « lumière née de la lumière », donne un sens nouveau à l’un des mots qui, en grec, désignent l’être humain : le mot phôs. Par une révélation pour ainsi dire « photographique », l’homme trouve dès lors sa propre identité en Dieu, ainsi que le chemin de sa divinisation.

Après-midi

Président : Denis Villepelet

- 14h30/15h15 : Christelle Brun (ICP) Jérôme etAugustin, lumières pour la Foi de Claudel .

La lecture claudélienne de la Bible s’appuie exclusivement sur la Vulgate, et Saint Jérôme est pour le poète un véritable compagnon de route dans son exploration du texte sacré, qu’il lit Concordance sous le coude et en lien avec les grand Pères de l’Eglise, notamment Augustin. Il y puise des Lumières qui fructifient dans sa vie de croyant bien sûr, mais aussi d’homme (sa lecture priante de la Bible lui permet de mieux comprendre les événements auxquels le diplomate est confronté), et de poète (par exemple, sa traduction progressive du psautier presque entier sera l’occasion de tout un travail avec Darius Milhaud qui en met certains en musique).

- 15h15/16h : Pierre Cortot (docteur en sciences du langage, arts et littérature) Poésie et musique : résonances, consonances, rivalités.

Les rapports entre poètes et musiciens, si l’on s’en tient à la théorie, sont paradoxaux : les consonances le disputent aux rivalités et aux exclusions. Mieux vaut se pencher sur les pratiques des artistes eux-mêmes qui ont toujours su marier, « la même vibration du sentiment », selon l’heureuse formule de Darius Milhaud.

- 16h15/17h : Jean-Pierre Lemaire (poète, Grand Prix de l’Académie française)

Du soleil d’Icare à la lumière de Bartimée L’hésitation entre deux soleils dans un parcours poétique

Soirée

- 19h : Concert à l’Eglise Saint-Joseph des Carmes Eric Blanchard, Tiphéreth : lumière et ombre Oeuvres de Debussy, Satie, Poulenc, Scriabin,

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