Lettre d'information

L’Office des Défunts

nous sont proposés pour continuer cette liturgie : l’un de saint Anastase, patriarche d’Antioche au 6e siècle, l’autre de saint Braulion évêque de Saragosse au 7e siècle. Ils témoignent que l’espérance chrétienne en la résurrection – celle du Christ et la nôtre – se transmet fidèlement de génération en génération. Quelques unes de leurs phrases simples, si elles sont bien lues, peuvent rejoindre aujourd’hui des cœurs bien disposés – et c’est généralement le cas au moment du deuil. Par exemple : « Puisque le Christ est vivant, lui le Seigneur des morts, les morts ne sont plus des morts, mais des vivants ; la vie règne en eux… Le corps est transfiguré dans la gloire du Christ, qui nous précède comme guide… » Les témoignages semblables existent en abondance dans les nombreux livrets spécialisés actuels. Le choix très large qui nous est offert signifie que le cri du premier matin de Pâques « Christ est ressuscité ! » a traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous. Il signifie aussi que toutes les générations se sont posé des questions, toujours les mêmes, sur le comment de la résurrection et la crédibilité des témoins. Ce cri est parole de Dieu reçue et répercutée par les croyants que nous sommes. Depuis deux millénaires, cette annonce fulgurante éclaire la route cahoteuse de l’histoire humaine, et en indique le sens.

Prières

Les prières de louange et d’intercession, du matin et du soir, sont d’une richesse remarquable. Les invocations font le lien entre la résurrection du Christ et la nôtre, les sacrements de baptême et d’eucharistie, les souffrances de celui qui vient de passer la mort et le chagrin de ceux qui restent, la vie éternelle auprès de Dieu, le désarroi de ceux qui ont peine à croire au message chrétien… S’il faut se garder de trop les développer, ces prières sont cependant une bonne occasion de personnaliser la veillée, dans la mesure où l’on connaît assez bien l’itinéraire personnel, familial, social, ecclésial du défunt… tout en restant dans les limites d’une discrétion respectueuse.

Après chaque lecture, longue ou brève, un répons, chant responsorial, permet d’intérioriser le message entendu. Il est fait pour être chanté, ce qui double sa valeur de prière, à condition d’être bien chanté, avec un refrain facile repris par l’assemblée. Les sept répons de l’office des défunts nous permettent de méditer le message chrétien en présence de la mort, à savoir : Christ victorieux de la mort ; notre propre résurrection ; le pardon des péchés ; Dieu est le Dieu de la vie ; la victoire apportée par la foi en Christ ; l’action de grâce ; la solidité de notre espérance.

Les oraisons

Un regard enfin sur les quatre oraisons, qui, en cours de célébration, sont réservées à celui ou celle qui préside. Bien dites, sans précipitation, à voix ferme, elles forment

<< 1 2 3 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :