Lettre d'information

La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes

Accueil > Art sacré > Un patrimoine vivant > Les cathédrales > La cathédrale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de Nantes

recueillement. Citons la grande dimension du vaisseau, la hauteur de la voûte qui est à 37m (celle de Notre-Dame de Paris s’élève à 33m), la blancheur de la pierre (rappelons qu’elle a été récemment restaurée), la pureté des lignes. Du sol à la voûte, les colonnes ne présentent pas d’obstacle visuel : aucun ressaut, aucun chapiteau ne vient interrompre le regard.

cath nantes 3

Cette verticalité est accentuée par les nombreuses et grandes verrières disposées sur deux niveaux qui laissent filtrer une abondante lumière ; le triforium est bien visible, car il est scandé également de fenêtres. Seuls quelques fragments des vitraux des XVème et XVIème siècles, portraits d’Anne de Bretagne et de Marguerite de Foix, subsistent dans la verrière au-dessus de la tribune d’orgue ; tous les autres ont été réalisés au XXème siècle.

Le narthex surmonté d’une tribune aux clés de voûte pendantes supporte l’orgue du XVIIème siècle, auquel on accède par un escalier à vis d’inspiration Renaissance, visible à l’intérieur de la cathédrale.

- Eléments remarquables

Dans les bras du transept, deux monuments se font face : Le transept sud abrite le tombeau de François II, en marbre blanc, qui date du début du XVIème siècle : un gisant le représentant aux côtés de sa seconde épouse, Marguerite de Foix, est entouré des douze Apôtres et de seize veilleurs ; quatre statues en pied symbolisant les Vertus Cardinales ornent les angles du tombeau.

cath nantes 4

Dans le transept nord se trouve le cénotaphe du général de Lamoricière, datant de la fin du XIXème siècle ; il est entouré d’une colonnade encadrée par quatre statues symbolisant la Charité, le Courage, la Sagesse et la Foi.

cath nantes 5

Citons également le maître-autel, en marbre polychrome, qu’encadrent deux anges, du XVIIIème siècle, le Christ en croix espagnol du XVIIème siècle, les tableaux d’Hippolyte Flandrin (Saint-Clair rendant la vue aux aveugles) et de François Le Moyne (Saint-Jean Baptiste).

Les cryptes, réouvertes au public depuis 2006, marquent deux époques : la crypte haute, romane, dite de Guérech, date du XIème siècle ; elle abrite le trésor de la cathédrale (objets de culte, vêtements liturgiques et statuettes). La crypte basse, dite de Saint-Gohard, date du XIXème siècle et se trouve sous le chœur. Une exposition permanente relate l’histoire de la construction de la cathédrale et l’on peut y admirer une maquette du chœur de l’édifice, datant de la première moitié du XVIIème siècle.

Bien d’autres éléments (la liste est loin d’être exhaustive) font que cette cathédrale mérite d’être visitée ; c’est ce que la CDAS de Nantes vous invite et même vous incite à faire ou à refaire.

cath nantes 7

Informations pratiques :

Pour information, la visite des cryptes est libre et gratuite, entrée

<< 1 2 3 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :