Lettre d'information

La psaume responsorial

Une autre solution existe : la lecture poétique, avec reprise d’un refrain par l’assemblée. Mais, ici encore, il faut s’y préparer de manière à faire ressortir la dimension poétique du texte. Sinon, il devient une banale lecture, plate et insipide.

D’autres mises en oeuvre

Elles existent. Par exemple, le psaume dont les strophes sont chantées en alternance par le psalmiste et l’assemblée. Et une assemblée en est capable si les tons des psalmodies sont simples et peu nombreuses. On peut encore utiliser la forme du psaume parlé qui permet à l’assemblée de reprendre, après le lecteur, tel mot ou telle phrase du psaume. Cette mise en œuvre est délicate et requiert une bonne préparation. Il est, en effet, nécessaire que l’assemblée sache clairement ce qu’on doit reprendre. On peut alors obtenir une grande qualité de prière et d’écoute. C’est aussi un excellent moyen de se préparer à chanter ultérieurement le psaume.

La place des instrumentistes

Le plus souvent, le psaume est accompagné à l’orgue. Mais d’autres instrumentistes (flûtiste, guitariste, etc.) peuvent soutenir la cantillation à condition que l’instrument choisi ne couvre pas le texte chanté. On pourrait même faire intervenir de petites percussions, si le rythme du psaume le permet. Il est encore possible de demander aux instrumentistes une improvisation pendant que le texte est récité. Cela suppose qu’ils aient connaissance du texte avant la célébration pour que leur accompagnement soit en cohérence avec la tonalité et le genre de psaume, comme avec le rythme des strophes. Des enfants qui pratiquent un instrument peuvent ainsi trouver leur place dans la liturgie et nourrir la prière de l’assemblée.

Serge Kerrien

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