Lettre d'information

Musique et Chant à la veillée pascale

lecture de l’Évangile, on ne rechante pas alléluia, mais « Acclamons la Parole de Dieu : louange à toi, Seigneur Jésus », car c’est le Seigneur Jésus ressuscité qui vient de parler. Mais un bon organiste pourra poursuivre cette acclamation, lui donner de l’ampleur, et peut-être même en rappelant la mélodie de l’Alléluia.

LA LITURGIE BAPTISMALE

La litanie des saints

Il convient de chanter la litanie des saints, même s’il n’y a pas de baptêmes (le Missel dit cependant qu’on peut l’omettre dans ce cas). Il ne faut pas avoir peur de la longueur, et de l’effet cumulatif – encore augmenté par le fait qu’elle soit chantée : la litanie est faite pour durer, calmement, progressivement, permettant à chacun d’entrer dans la prière petit à petit selon ce qu’il est. Certains entreront rapidement dans la prière de l’Église unissant la terre et le ciel, d’autres plus tard, après une ou deux dizaines d’invocation ! La forme litanique offre le grand avantage d’associer l’assemblée de manière très active et dynamique, et interrompt fort à propos le quasi-monopole des chants à forme couplets/refrain. On dispose, entre autres mélodies, de W 12 bis. On se souvient aussi de celle utilisée lors de la veillée baptismale des JMJ en août 1997 (partitions à demander à ASA 85 rue de Paris 03000 Moulins).

Les rites baptismaux

Il existe des chants qui peuvent ponctuer les rites du baptême : « Baptisés dans le Christ » (I 264) et « Baptisés dans l’eau et dans l’Esprit » (I 14-67-1)... D’autres conviennent pour prolonger le rite, ou pour l’aspersion de l’assemblée, par exemple « J’ai vu l’eau vive » (I 132) ou « Sauvés des mêmes eaux » (I 100).

LA LITURGIE EUCHARISTIQUE

C’est le centre et le sommet de la célébration ! La musique doit contribuer à le faire apparaître. Un excès de musique pendant la liturgie de la Parole et celle du baptême transformerait la liturgie eucharistique en simple annexe. Au contraire, on pourra profiter ici de la richesse sonore de l’orgue ou d’autres instruments qui pourront tantôt soutenir la prière et tantôt porter l’acclamation de l’assemblée, tantôt enrichir l’action rituelle et tantôt accompagner le chant. Il vaut mieux choisir des acclamations (Saint, anamnèse...) écrites dans des tonalités voisines pour que l’unité de la prière soit manifestée, les différentes attitudes spirituelles (adoration, supplication, acclamation), étant soulignées par des « vocalités » différentes. En effet l’utilisation de la même mélodie pour les différentes interventions de l’assemblée conduit à l’excès inverse : l’unité ne signifie pas l’uniformité, au contraire, il convient de marquer judicieusement les accents différents de chaque intervention chantée et la progression.

En résumé

La veillée pascale est une célébration où le chant intervient

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