le même Missel romain dans ses nombreuses éditions, beaucoup d´autres ont été adaptées aux exigences et aux conditions actuelles. D´autres, enfin, comme les oraisons pour l´Église, les laïcs, la sanctification du travail humain , la communauté de toutes les nations, et pour certains besoins propres à notre époque, ont été entièrement composées à neuf, en empruntant les pensées et souvent les termes mêmes aux récents documents conciliaires.
De même, parce qu´on prenait conscience de la situation nouvelle du monde contemporain, il a semblé qu´on ne portait aucune atteinte au vénérable trésor de la tradition en modifiant certaines phrases empruntées à la plus ancienne tradition pour que leur style s´accorde mieux avec le langage théologique d´aujourd´hui et se rattache en vérité à la situation actuelle de la discipline dans l´Église. C´est pourquoi certaines expressions, concernant l´appréciation et l´usage des biens terrestres, ont été changées, ainsi que d’autres qui mettaient en relief une forme de pénitence extérieure propre à l´Église d’autres époques.
Voilà comment les normes liturgiques du concile de Trente ont été, sur bien des points, complétées et parachevées par les normes du IIe concile du Vatican ; celui-ci a conduit à son terme les efforts visant à rapprocher les fidèles de la liturgie, efforts entrepris pendant ces quatre siècles et surtout à une époque récente, grâce au zèle liturgique déployé par saint Pie X et ses successeurs.
Retrouvez l’intégrale de la présentation généralité du Missel Romain sur le site du Vatican (www.vatican.va)