Lettre d'information

Quand les laïcs célèbrent les funérailles

lectures, on ne peut faire participer la famille qu’en fonction de ses possibilités.

C’est également à l’officiant que revient le rite pénitentiel et la prière d’ouverture. les notes suggèrent qu’il dise les oraisons, "les mains jointes", geste qui peut l’aider quand il doit guider la prière de l’assemblée.

La liturgie de la Parole

Pour beaucoup, les funérailles restent le dernier lieu d’évangélisation. Les textes bibliques, généralement choisis par la famille, permettent, avec le commentaire qui suit, de dire la foi de l’Eglise. C’est pourquoi "ils ne doivent être ni omis ni remplacés par un autre texte qui lui, peut trouver sa place à un autre moment", par exemple après le dernier adieu (6).

La première lecture, le psaume lu ou chanté et les intentions de la prière universelle sont confiés à des membres de la famille, de l’assemblée ou de l’équipe funérailles. On réservera à l’officiant la proclamation de l’Evangile précédée ou non de l’acclamaiton qui peut être l’Alléluia, ainsi que l’introduction et la conclusion de la prière universelle.

L’assemblée étant peu familiarisée avec les textes, on veillera à la qualité de la diction des lecteurs et à la dignité du lectionnaire.

Après la prière universelle, l’officiant peut dire, les mains jointes, l’une des prières de louange proposées, puis termine par le Notre Père.

Le commentaire

Moment privilégié pour l’évangélisation, cet exercice ne s’improvise pas. L’officiant explicite le sens du texte et l’actualise.

"Sans revenir à l’évocation détaillée du défunt, il peut faire le lien avec sa vie, à travers un appel à la miséricorde de Dieu, une action de grâce, un témoignage" (7).

Dans certaines situations délicates (suicide, divorce, incarcération...), on s’abstiendra de toute "parole de jugements" pour insister sur la miséricorde divine.

Le dernier adieu

C’est un moment important de la célébration parce qu’il signifie celui de la séparation définitive. Pour le manifester, l’officiant se rend, quand c’est possible, "près du cercueil" (8).

Au cours de l’invitatoire, il ne s’agit plus d’évoquer le passé du défunt mais de lui dire "au revoir" et de la confier à Dieu. "Le chant doit apparaître comme le sommet de l’adieu" puisqu’il nous place dans l’espérance de nous retrouver un jour.

L’aspersion avec les paroles de bénédiction est le geste obligatoire en mémoire du baptême. Après la dernière oraison, l’officiant ou un membre de l’équipe invite l’assemblée au geste d’aspersion. L’officiant, s’il est familier avec ce geste, peut encenser le corps du défunt.

Il propose à la famille et à l’assemblée "un acte de foi, d’espérance à poursuivre par la prière, en particulier une eucharistie" (9) dans les jours qui suivent et peut inviter à un geste d’offrande. Il lui revient de reconduire le corps.

1. Association épiscopale liturgique pour les pays francophones,

<< 1 2 3 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :