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Réhabilitation de l’église du Christ-Roi d’Huningue (68)

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également réalisées en brique, et qui donnent une nouvelle ampleur visuelle aux bas-côtés. L’importance des fenêtres hautes est, elle aussi, amplifiée grâce à la prolongation des ébrasements qui compense la nouvelle épaisseur des murs.

avant

après

- modification du plafond de la nef : l’ancien plafond, tout en bois sombre avec solives apparentes prenant appui sur d’imposantes consoles, était visuellement très présent. Il apparaissait plutôt comme un obstacle à l’élévation spirituelle en fermant l’espace de manière assez pesante. Un nouveau plafond a été posé au-dessous du précédent, qui a pour objectif de dynamiser l’espace tout en améliorant l’acoustique de la nef. Un système de rayons traités en creux, irradie ainsi l’ensemble du plafond de la nef et symbolise le Christ et les apôtres se répandant dans le monde pour annoncer la Bonne Nouvelle.

- réaménagement du chœur avec reprise des emmarchements et réalisation d’un nouveau mobilier liturgique comprenant autel, ambon, support du tabernacle et sièges : le nouveau mobilier fait largement appel à l’utilisation d’un marbre rouge des Pyrénées et à l’inox, voire au bronze poli, sur l’autel. Ce dernier matériau, tel un cerclage en forme de croix, enserre le corps de l’autel et supporte la table, largement débordante, dimensionnée pour les concélébrations. L’ambon, dont la forme évoque à la fois l’envol de la Parole de Dieu par les ailes élancées en inox et la Sainte Trinité par le triplement des plaques de marbre servant de pied, est sommé par un livre ouvert en marbre. Le tabernacle, récupéré de l’ancienne église, repose quant à lui sur un double piètement creux en inox, d’où émane la lumière rouge encastrée dans le sol et symbolisant la présence des hosties consacrées.

Chœur

Une cloison vitrée a par ailleurs été installée sous la tribune, entre le narthex et la nef, en remplacement des anciens volets roulants. Sur les panneaux de verre, des lignes sérigraphiées et ondulantes évoquent alternativement, du sol au plafond, le Commencement et la Création, les vagues de l’eau du baptême et enfin la colombe de l’Esprit Saint. Les trois doubles portes vitrées qui donnent accès à l’église, dessinent la croix de la Passion et portent sur elles le chrisme dans l’allée centrale et le poisson (ichtius), symbole des premiers chrétiens, dans les bas-côtés.

En ce qui concerne le choix des couleurs de l’église, celui-ci repose sur trois teintes dominantes :
-  le rouge du chœur, qui irradie la nef par le plafond, symbolise le sang du Christ versé en rémission des péchés, et par extension la vie,
-  le jaune de la nef symbolise l’or, la lumière et la royauté du Christ,
-  le blanc, présent partout dans l’église, représente quant

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