"Le Martyre de Sainte Agnès dans le forum romain en 303, sous Dioclétien"
enceinte climatique. Enfin, elle a été montée sur un châssis en aluminium léger dont les angles renforcés ont permis une bonne tension et elle a été complètement redressée.
Déplacement de l’oeuvre
Pour s’attaquer à la surface picturale, il était préférable de s’adresser à une restauratrice unique. La première opération à conduire, en effet, était un nettoyage de la couche picturale et un allègement des vernis de la peinture qui étaient très irréguliers : pour que ces opérations soient parfaitement homogènes, il fallait la constance d’une main et d’un œil très sûr. Ces opérations ont en outre contribué à assouplir la toile. Le travail suivant a été très classique : d’abord, le masticage des zones altérées et notamment d’un énorme accident dans le ciel, de façon à obtenir une planéité parfaite ; puis vernissage léger pour éviter tout risque d’interférence de la retouche avec la couche picturale ;en outre cela en révélait les couleurs originales et guidait une retouche parfaitement circonscrite ; enfin un bon vernissage final protecteur.
La restauration de l’oeuvre
De plus, pour la parfaite mise en valeur de la peinture, l’atelier du musée, a conçu, construit et doré à la feuille un immense cadre : ce travail de très longue haleine s’est effectué conjointement à la restauration.
Préparation du cadre
Dorure du cadre
La restauration du support a été faite par Jean-Pascal Viala. La restauration de la couche picturale a été assurée par Régina Moreira.
Crédit photographique : Musées de la ville de Rouen/ Catherine Lancien et Carole Loisel