Les Amis de l’Orgue de Balbronn proposent
Les 2e Rencontres Oecuméniques de Musique
Le Cantique de Marie
Schütz, Buxtehude, Charpentier, Petit
Chant choral et atelier solistes du 19 au 25 août 2013 à Traenheim – Balbronn ALSACE – Bas-Rhin
Contenu principal du stage
Meine Seele erhebt den Herrn SWV 426 pour solistes, choeur à quatre parties et basse continue Heinrich Schütz (1585-1672)
Magnificat Anh.1 pour solistes, choeur à cinq parties, violons et basse continue Diederik Buxtehude (1637-1707)
Magnificat H.80 pour solistes, choeur à quatre parties et basse continue Marc-Antoine Charpentier (1643-1704)
Magnificat pour le couvent d’Alspach (Kaysersberg) pour solistes, choeur à quatre parties, violons et basse continue Petit (milieu du XVIIIe s.)
Présentation générale
Des rencontres oecuméniques
Il est impressionnant de constater que, depuis le mouvement de la Réforme au XVIe siècle, les musiciens n’ont cessé de communiquer entre eux, pratiquant un oecuménisme avant la lettre, un désir de connaissance mutuelle que les disputes théologiques n’ont pu empêcher. Plus près de nous, des échanges de technique compositionnelle et de répertoires ont marqué les pratiques cultuelles d’une manière intéressante. La philosophie de cette rencontre de Traenheim – Balbronn voudrait entretenir cette flamme d’espérance.
Le Cantique de Marie
La rencontre entre Marie et sa cousine Élisabeth, relatée dans Luc 1, 46-56, est un des textes bibliques les plus connus. Souvent appelé Magnificat les paroles de Marie sont le témoignage d’une totale confiance et d’une action de grâce inconditionnelle. Ce texte, relativement court, a été régulièrement mis en musique par les plus grands compositeurs, de l’avènement de la polyphonie jusqu’aux fameux offices de vêpres de Mozart écrits pour la cathédrale de Salzbourg. Une littérature considérable existe donc. Marie est également un sujet de controverse théologique entre les différentes confessions chrétiennes, mais ses paroles de foi demeurent. Le programme musical est composé de deux compositeurs protestants et de deux compositeurs catholiques de la période dite baroque, avec une attachante curiosité : le Magnificat d’un certain Petit qui a travaillé pour le couvent des Clarisses d’Alspach (Kaysersberg). Si les noms des autres compositeurs sont davantage répandus, leurs Cantiques de Marie ne font pas partie de leurs oeuvres les plus connues. Leurs durées (autour de 10 à 15 mn) et leur fonction liturgique dans l’office de l’après-midi (vêpres) expliquent sans doute cette relative méconnaissance et la difficulté de les inscrire dans un programme plus vaste. Enfin, inscrire quatre versions du Magnificat au sein d’un même programme peut paraître étrange. Nous croyons au contraire que voilà une belle occasion pour les chanteurs et pour