Lettre d'information

Examen de conscience et vie morale

Tout en présentant l’existence morale dans la perspective d’une vocation universelle à la sainteté, le concile Vatican II eut soin d’évoquer le rôle éminent des sept sacrements dans son accomplissement différencié. « Pourvus de moyens salutaires d’une telle abondance et d’une telle grandeur, tous ceux qui croient au Christ, quels que soient leur condition et leur état de vie, sont appelés par Dieu, chacun dans sa route, à une sainteté dont la perfection est celle même du Père » (Lumen gen-tium, n° 11) (1).

Ce même paragraphe rappelle la part jouée par le sacrement de pénitence : il opère la réconciliation des fidèles avec Dieu et avec l’Église « qui travaille à leur conversion ». La célébration du pardon n’offre-t-elle pas l’occasion d’aider chacun à se convertir, pour retrouver le sens profond de sa propre vocation ? Mais à quelles conditions ce beau ministère ecclésial s’exerce-t-il au mieux ? Cet article entend préciser la contribution de l’examen de conscience sacramentel à un exercice responsable de la vie baptismale, spécialement dans sa composante morale.

Après avoir clarifié la question au plan fondamental, on se demandera quelle forme donner à l’examen de conscience, particulièrement dans les célébrations communautaires, de manière qu’il honore convenablement cette exigence.

Philippe Bordeyne

Article extrait de la revue La Maison-Dieu, n °214, 1998, p 51-68

Téléchargez gratuitement l’article complet (format PDF)

1. C’est nous qui soulignons.

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :