à toutes les générations tout ce qui a été révélé dans le Christ […] La parole de Dieu se donne à nous dans l’Ecriture Sainte comme témoignage inspiré de la Révélation qui, avec la Tradition vivante de l’Eglise, constitue la règle suprême de la foi. » (Verbum Domini, 30 septembre 2010, n° 18) Toute traduction, à plus forte raison, pour la liturgie de l’Eglise, s’inscrit dans cette ligne de la Révélation.
J’ajoute encore ceci au caractère que j’ai appelé « périlleux » de la traduction. Celle-ci a fait l’objet d’interprétations de la part des traducteurs. Comme l’indique la Commission biblique pontificale : « Etant donné que l’Ecriture Sainte est venue à l’existence sur la base d’un consensus de communautés croyantes qui ont reconnu dans son texte l’expression de la foi révélée, son interprétation elle-même doit être, pour la foi vivante des communautés ecclésiastiques, source de consensus sur les points essentiels. » (L’interprétation de la Bible dans l’Eglise, Rome, 15 avril 1993, Le Cerf, 1994, p.83) Une traduction nouvelle fait donc l’objet d’interprétations qui conduisent à des choix consensuels.
Monseigneur Gueneley
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