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Origines et signification de la liturgie des heures

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l’Eglise (CEC, 1177). En tant que Culte public, la Liturgie des Heures a aussi une composante visible et pas seulement intérieure. C’est l’union de la prière et des gestes. S’il est vrai qu’il convient « d’harmoniser la voix avec le cœur qui prie » (cf. CEC, 1176), il est aussi vrai que le Culte ne se célèbre pas seulement en pensée, mais aussi par le corps (cf. S. Th. II-II, 81, 7). C’est pourquoi la Liturgie prévoit des chants, des proclamations, des gestes, des inclinations, des prostrations, des génuflexions, des encensements, des ornements, etc. Ceci s’applique aussi à l’Office divin. En outre, le caractère ecclésial de la Liturgie des Heures fait que, par sa nature, elle est « destinée à devenir la prière de tout le Peuple de Dieu » (CEC, 1175). En ce sens, s’il reste vrai que l’Office appartient surtout aux ministres sacrés et aux religieux – et l’Eglise le confie à eux en particulier – il implique toujours toute l’Eglise : les fidèles laïcs (dans la mesure où il leur est possible d’y participer), les âmes du Purgatoire, les bienheureux et les différents chœurs des anges. En chantant les louanges de Dieu, l’Eglise terrestre s’unit à l’Eglise céleste et se prépare à la rejoindre. Ainsi, la Liturgie des Heures « est vraiment la voix de l’Épouse elle-même qui s’adresse à son Époux ; et même aussi, c’est la prière du Christ avec son Corps au Père » (SC, n. 84, cit. in CEC 1174).

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