d’adulte, il faut être né.
Le baptême régénère en donnant le germe de la vie divine ; il faut ensuite laisser croître ce germe par la pratique de la vie chrétienne, spécialement par l’exercice de la vie liturgique et sacramentelle. Le « caractère » reçu au baptême a pour fonction, selon saint Thomas, de nous habiliter au culte. Né de la liturgie baptismale, le chrétien qui ne veut pas devenir un avorton de la vie divine trouve sa joie et sa force dans les célébrations liturgiques.
Tout homme peut baptiser son semblable en cas de grave nécessité (voir Ondoiement) ; il n’est même pas requis que lui-même soit baptisé : il suffit qu’il veuille faire ce que fait l’Église. En versant de l’eau sur le front ou sur une autre partie du corps de la personne qui demande le baptême, celui qui baptise doit dire : « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit ». En soi, le baptême par immersion est le plus significatif, le plus originel aussi ; mais pour des raisons pratiques, le rite de l’aspersion est le plus fréquent, celui qui convient le mieux pour les petits enfants. Pour les rites complémentaires du baptême, voir Ephpheta, Exorcisme, Huile, Imposition.
Pour plus d’information, voir la rubrique Baptême
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
Crédit photo : Marcel Crozet/CIRIC
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Baptême des petits enfants et foi des parents
Etapes vers le baptême et étapes du baptême
Du baptistère à l’autel