Lettre d'information

Réactions d’un lecteur à l’article "De l’animateur au chantre"

compromis entre le respect d’une oeuvre et son adaptation à une assemblée souvent pleine de bon sens.

Ne vous préoccupez pas trop de l’apparence de votre station debout ou de l’expression de votre visage ; soyez simple et naturel(le) ; "tournez les yeux vers le Seigneur’, croyez que l’Eglise du Ciel chante avec l’Eglise de la Terre.

Eduquez votre sensibilité musicale et poétique ; vous évoluerez et gagnerez en sérénité ; on confond fréquemment chant liturgique et chant sacré ; la nuance, de taille, est clairement développée par J.Ratzinger-Benoît XVI.

La musique et le chant non liturgiques vous font rêver, rire, pleurer, vous plaisent, vous enchantent : l’oreille s’accorde au coeur. La musique et le chant liturgiques vous aident à entrer dans le Mystère de parole, nourriture, sacrifice, communion, service et salut : le coeur s’accorde à l’oreille.

Ayez un missel, et familiarisez-vous avec lui ; les temps liturgiques, les années A, B et C, les préfaces, les priéres eucharistiques : prenez le temps d’apprécier les priéres si cohérentes et si riches de sens, que notre attention auditive a parfois un peu de mal à fixer.

Lisez les 4 passages : Mt 26:26-28, Mc 14:22- 24, Lc 12:19-20 et 1Co 11:23-25, et comparez avec les paroles de consécration, au coeur de la prière eucharistique.

Lorsque vous montez à l’ambon pour chanter le psaume, vous croisez le 1 er lecteur : saluez ensemble l’autel, d’un beau salut ; faites de même, au retour, avec le 2ème lecteur.

Ne vous attachez ni à un chant : ni à une langue, ni à un style de musique, mais discernez la qualité liturgique. N’entrez pas dans les polémiques à propos du latin, dues au manque de formation ; informez-vous sur l’histoire de la liturgie ; lisez et méditez "Summorum Pontificum", le motu proprio publié le 7 juillet 2007 par Benoît XVI.

Quelques secondes de trac précèdent votre chant en solo : maTtrisez votre souffle ; si nécessaire, entraînez-vous à vivre ce moment ; votre voix est au service de la Rencontre. Offrez calmement à Dieu les belles notes et les moins belles, ainsi que les compliments et les critiques.

Réservez le temps qu’il faut aux instruments pour s’accorder, en espérant qu’ils ne se désaccordent pas pendant la messe. Gardez-les constamment à l’oreille : votre justesse aide beaucoup à soutenir celle de l’assemblée. Si le décalage s’est installé, le mieux est peut-être de mettre les instruments en sourdine jusqu’à la fin du chant.

En organisation, la perfection n’existe pas : avant la messe, vérifiez à l’ambon que les lectures sont celles que vous aviez prévues, et surtout le psaume, puisque vous monterez le chanter les mains vides.

Apprenez à discerner la qualité des chants du propre de la messe : suivent trois paragraphes de suggestions pratiques, et quelques exemples en annexe.

N’écoutez pas un chant avant d’en avoir lu les paroles : sont-elles théologiquement correctes ? S’inscrivent-elles dans

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