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Un espace liturgique pour vivre le chemin du pardon

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célébrée une fois pour toute. C’est dans cette orientation que le pénitent est invité à reconnaître les écarts de sa vie.

Par l’absolution sacramentelle, la lumière revient dans nos vies. Le ministre du pardon remet au pécheur réconcilié avec le Seigneur un cierge éteint. Le prêtre l’encourage à prendre un temps d’action de grâce et à déterminer quel point d’attention particulier il veut mettre en œuvre dans sa vie.

A l’entrée du chœur : renouer avec son baptême

Fort du pardon reçu, chacun peut revenir dans la lumière plus forte du haut de la nef, et s’assoir dans les premiers rangs. Aux pieds du chœur, un espace est dégagé autour de la cuve baptismale et du cierge pascal allumé.

Après avoir confié son désir de conversion au Seigneur, le baptisé debout vient se signer avec l’eau du baptême : geste d’action de grâce pour l’alliance restaurée. Un diacre lui transmet alors la lumière du cierge pascal. Le baptisé est envoyé, porteur de la lumière, témoin de la vie du ressuscité.

Au chœur : vivre réconcilié

La lumière reçue demeure aussi fragile que notre volonté. Le baptisé est alors appelé à la confier au Seigneur pour que ce soit lui qui l’entretienne. Entrant dans le chœur, il dépose son cierge ou son lumignon au pied de l’autel. C’est sur le roc de sa vie que le baptisé veut s’appuyer pour pouvoir rayonner de la vie du Christ.

Debout et réconcilié, le baptisé peut partir en mission. Traversant l’allée centrale, il regagne les carrefours du monde pour poursuivre son chemin de vie, régénéré par celui du pardon, éclairé par la lumière dont il est devenu à nouveau le porteur.

Laurent Tournier

Supérieur provincial de France des Eudistes

A partir d’une pratique

Le p. Laurent Tournier a mis en œuvre cet itinéraire dans l’église du St-Esprit (Paris XIIe) puis à St-Paul de Brétigny sur Orge (91), et enfin dans la basilique Notre-Dame de la Délivrande (à Douvres la Délivrande (14).

De la porte à l’autel

Notes :

1. Article paru dans Célébrer 394.

2. Mettre l’ambon au milieu de la nef ne demande pas obligatoirement de changer les chaises d’orientation. Il suffit de dégager une espace de quelques chaises pour constituer un lieu de la Parole. Seules les chaises entre l’entrée et l’ambon sont utilisée pour la liturgie de la Parole. Celles entre l’ambon et le chœur sont à la disposition de ceux qui ont reçu le pardon.

3. Le feuillet présente l’ensemble de la démarche et de la topographie qui la porte et de quoi participer à la célébration communautaire ou de la Parole et/ou à la méditation personnelle.

4. Dans le cas d’une journée du pardon, ou en l’absence de diacre, toute personne peut assumer ce service.

Crédit photo : Philippe Noisette/CIRIC

Dossier à télécharger
( Format : PDF )

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