Le pape Jean-Paul II s'est rendu mardi 29 août 2000 au
palais des Congrès dans le quartier de l'EUR à
Rome.
Il s'est adressé aux 500 scientifiques et médecins
de la Société de transplantation dans le cadre
de son XVIIIe Congrès international. C'est
la première fois qu'un pape s'adresse à un
congrès scientifique en dehors du Vatican.
Les aspects les plus importants soulignés par
le pape sont : le don d'organes qui est un acte d'amour,
l'assurance de la mort cérébrale du donneur,
le respect de l'embryon humain, la possibilité de
recherche sur des transplantations à partir d'animaux.
Le pape a souligné l'importance du respect de la
vie humaine et la "noblesse" de celles et ceux
qui font don d'un organe, authentique acte d'amour.
Au cours de son intervention, Jean-Paul II a insisté
sur le "consentement informé" du donneur
et du receveur. La transplantation des organes vitaux ne
peut s'effectuer que si la mort de la personne qui fait
don d'organes a été certifiée par la
"cessation totale et irréversible de l'activité
cérébrale", sans discrimination ou utilitarisme
notamment à des fins commerciales.
Jean-Paul II rappelle qu'il n'y a qu'une "seule
mort de la personne" et insiste sur le respect de la
dignité et de la valeur de chaque personne :
"je pense en particulier à d'éventuels
projets ou à des tentatives de clonage humain dans
le but d'obtenir des organes pour la greffe : de
telles procédures, parce qu'elles impliquent la manipulation
et la destruction d'embryons, ne sont pas moralement acceptables,
même si elles visent un but qui est bon en soi".
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