(Agence VIS - Lundi 8 Janvier 2001)
CITE DU VATICAN, 6 JAN 2001 (VIS). Jean-Paul II a fermé
samedi matin la Porte Sainte de la Basilique vaticane, selon
un rite simple et suggestif, concluant ainsi le Jubilé
de l'An 2000 qui a duré 379 jours. Après s'être
agenouillé quelques instants en silence devant la
Porte, le Pape s'est levé et en a refermé
les deux battants.
A la fin de ce rite, le Saint-Père s'est dirigé
en procession vers le parvis de la Place-St.Pierre, où
il a présidé la Messe de l'Epiphanie devant
100.000 personnes. Les Cardinaux, archevêques, évêques
et prêtres membres du Comité central du Grand
Jubilé de l'An 2000 ont concélébré
Le Pape a commencé l'homélie se demandant
si: "Le grand Jubilé, n'avait-il pas été
une sorte 'd'épiphanie'? Venant ici à Rome,
ou se rendant aussi en pèlerinage ailleurs, dans
les nombreuses églises jubilaires, d'innombrables
personnes ont marché en quelque sorte sur les pas
des Mages, à la recherche du Christ".
"Tandis qu'aujourd'hui se ferme, avec la Porte Sainte,
symbole du Christ, le coeur (de Jésus) demeure plus
que jamais ouvert... Au-delà des nombreuses célébrations
et initiatives qui l'ont marquée, l'expérience
vivante et consolante de la 'rencontre avec le Christ' est
le grand héritage que le Jubilé nous laisse".
Jean-Paul II a dit que "l'Eglise se réjouissait"
avec ce Jubilé, mais que "dans ces sentiments
de joie, il n'y a aucun vain triomphalisme. Comment pourrions-nous
d'ailleurs succomber à une telle tentation au terme
d'une année si intensément pénitentielle?
Le Grand Jubilé nous a donné une occasion
providentielle pour réaliser la 'purification de
la mémoire', en demandant pardon à Dieu pour
les infidélités accomplies, au cours de ces
deux mille ans, par les fils de l'Eglise... Ainsi -a-t-il
rappelé- aucune 'auto-exaltation' donc, mais une
grande conscience de nos limites et de nos faiblesses".
Le Pape a affirmé qu'il est nécessaire de
"repartir du Christ...avant tout par les efforts quotidiens
de sainteté...et pour témoigner de son Amour,
à travers une pratique de la vie chrétienne
marquée par la communion, par la charité,
par le témoignage dans le monde".
"Au début de mon pontificat, et bien souvent
par la suite, j'ai crié aux fils de l'Eglise et au
monde: 'Ouvrez, ouvrez toutes grandes les portes du Christ'.
Je désire le crier encore, au terme de ce jubilé,
et au commencement du nouveau millénaire".
A la fin de la Messe, Jean-Paul II a commenté le
Te Deum d'action de grâce "pour le don inestimable
de l'Année Sainte pour l'Eglise et pour l'humanité".
Il a salué les pèlerins présents en
différentes langues.
|