CITE DU VATICAN, Dimanche 29 juillet (ZENIT.org) -
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Le pape Jean-Paul II a demandé le respect du
"droit d'asile" et plus de "protection"
et de "solidarité" pour les réfugiés.
Il saluait le 50e anniversaire de la Convention de Genève,
célébré hier par les Nations Unies.
Le pape a salué l'engagement de l'UNHCR.
Lors de l'angélus de ce dimanche, les premières
paroles de Jean-Paul II ont en effet été consacrées
au "statut" des réfugiés adopté
par les Nations Unies il y a eu hier, 28 juillet, 50 ans.
"Il s'agit d'un accord important, disait le pape, et
qui reste la base sur laquelle repose la protection internationale
des réfugiés, étant donné qu'il
est ratifié par environ 140 pays, y compris le Saint-Siège".
"Je souhaite, demandait le pape, qu'un effort aussi
important pour un plus haut niveau de protection et de solidarité
fasse que le droit fondamental d'asile ne manque pas à
ceux qui en ont besoin. Puisse en outre la Communauté
internationale stimuler chaque pays et leurs responsables
à promouvoir les politiques nécessaires pour
remplir toujours mieux le devoir d'accueillir les réfugiés
et leur offrir dignement l'hospitalité".
Le pape souhaitait également la disparition de toute
forme de "déplacement forcé", "afin
que les personnes, les familles et les groupes sociaux puissent
sauvegarder leurs propres racines et leur identité".
"Que les déplacements soient libres, souhaitait
le pape, et que s'instaure dans le monde un climat de paix,
facilité par la connaissance et le respect des différentes
valeurs humaines, culturelles et spirituelles qui sont propres
à chaque peuple".
Le pape déplorait en effet l'augmentation du nombre
des réfugiés dans le monde en raison des conflits
de ces 50 dernières années: "Pour les
Nations impliquées dans la seconde guerre mondiale,
expliquait Jean-Paul II, les 50 ans passés ont été
substantiellement des années de paix. Mais dans le
monde les conflits n'ont pas manqué, faisant hélas
grandir le nombre des réfugiés et des migrants
forcés".
Jean-Paul II déplorait également les "nombreux"
et "graves" manquements dans l'application de
la convention de Genève. Il notait cependant un "signe
d'espérance" dans l'engagement du Haut Commissariat
des Nations Unies pour les Réfugiés "pour
vérifier l'efficacité de la Convention et
qu'elle correspond aux réalités d'aujourd'hui".
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