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Mgr Tauran commente la situation internationale




 

CITE DU VATICAN, 10 SEP 2002 (VIS).

Le journal italien L'Avvenire a publié mardi matin une interview de Mgr.Jean-Louis Tauran, dans laquelle le Secrétaire pour les Rapports avec les États commente la situation internationale. En voici des extraits :

A propos de l'anniversaire de l'attentat de New York du 11 septembre, Mgr.Tauran constate que "cet acte abominable a entraîné une condamnation universelle du terrorisme...et conduit les dirigeants politiques à étudier les causes d'une violence aussi inhumaine. La Rencontre d'Assise du 24 janvier dernier comme la récente Réunion de Palerme, intitulée Hommes et Religions, ont elles-aussi rappelé que la religion ne saurait justifier le terrorisme. L'ensemble des croyants a pour tâche commune de désarmer la haine".

Ensuite, interrogé sur la position du Saint-Siège à propos de l'Irak, le Secrétaire pour les Rapports avec les Etats a déclaré: "Il faut toujours privilégier le dialogue, et ne pas isoler un pays ou un gouvernement... Il est en outre évident que l'on ne peut combattre le mal par un autre mal... Si la Communauté internationale, en s'inspirant du droit international et notamment des Résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU, jugeait opportun de recourir à la force, cela devrait se faire sur la base d'une décision des Nations-Unies, après en avoir évalué les conséquences pour la population irakienne, mais aussi les répercussions sur toute la région et la stabilité mondiale. On ne peut pas simplement imposer la loi du plus fort".

Quant aux conditions essentielles pour une paix stable au Moyen-Orient, Mgr.Tauran estime qu'il faut avant tout "faire taire les armes, avant que chaque partie respecte l'autre et ses aspirations légitimes. Que tous respectent les règles du droit international, que les territoires occupés soient évacués et que l'on élabore un statut spécial, internationalement garanti, qui reconnaisse le caractère unique à Jérusalem des Lieux-Saints aux trois religions" monothéistes. "Ensuite, la Communauté internationale devrait s'engager à accroître sa présence sur le terrain, afin d'assister les deux parties" en conflit.

Interrogé sur l'écho aux condamnations répétées du terrorisme par Jean-Paul II, depuis un an, Mgr.Tauran a dit que "cela a eu le grand effet de faire comprendre qu'il ne peut exister une théologie de la terreur, et qu'on ne peut confondre quelques groupes extrémistes se réclamant de l'Islam avec les vrais musulmans... Les nombreux chefs d'état venus au Vatican ont exprimé leur satisfaction devant la position du Saint-Siège, qui a mis en garde contre toute confusion, sachant offrir à chacun un discours indépendant".

Puis à propos des changements enregistrés à la suite du 11 septembre dans les relations entre le monde musulman et le Saint-Siège, le prélat a déclaré: "Il est clair pour tout le monde que lutter contre le terrorisme ne signifie pas combattre l'Islam... Le Pape et ses collaborateurs l'on redit en plusieurs occasions".

Enfin, analysant les résultats de la lutte anti-terroriste de ces derniers mois, Mgr.Tauran a estimé que "le plus important est qu'aucun responsable politique digne de ce nom, et aucun chef religieux, ne saurait plus justifier le recours au terrorisme partout dans le monde... Il faut punir les coupables et faire en sorte qu'ils ne nuisent plus. Mais nous estimons qu'il ne faut pas confondre justice et vengeance, et qu'il convient d'éviter que des peuples entiers payent pour la cruauté des responsables d'attentats".