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le cardinal Paul Poupard

Unesco et Saint-Siège
Le Pape Jean-Paul II adresse un message à l'occasion du 50e anniversaire de la présence du Saint-Siège auprès de l'UNESCO
Le 11 Décembre 2002




 

50e anniversaire de la présence du Saint-Siège auprès de l'UNESCO
Mardi 10 décembre 2002


Après le discours d’ouverture de M. Koïchiro Matsuura, directeur général de l’organisation, quatre interventions ont illustré la coopération entre le Saint-Siège et l’UNESCO en faveur d’une plus grande considération de l’être humain : Le Saint-Siège, avec le cardinal Paul Poupard, président du Conseil pontifical pour la culture, celle d’un philosophe, Olivier Boulnois, directeur d’études à l’École pratique des hautes études et directeur de la revue "Communio", celle d’un témoin, Bernard Billaud, Conseiller maître à la Cour des comptes et exécuteur testamentaire de Jean Guitton, et celle du cardinal Jean-Marie Lustiger, archevêque de Paris.

Message du pape Jean-Paul II
Dans le message que le pape adresse à Mgr Francesco Follo, Observateur permanent du saint-Siège auprès de l'UNESCO, Jean-Paul II rappelle que dès le début de l'UNESCO "il était naturel que l'Église catholique s'associât à ce grand projet, en raison de la souveraineté spécifique du Saint-Siège" et le Pape ajoute : "Comme je le déclarais devant cette assemblée en 1980, en raison du "lien organique et constitutif qui existe entre la religion en général et le christianisme en particulier, d'une part, et la culture d'autre part" (Discours à l'UNESCO, n°9).

Dans son message, Jean-Paul II souligne que "Au nom de sa mission qu'elle tient de son fondateur d'être le sacrement universel du salut, l'Église ne cesse de parler et d'agir en faveur de la justice et de la paix, invitant les Nations au dialogue et à l'échange, sans négliger aucun facteur. Elle rend ainsi témoignage à la vérité qu'elle a reçue concernant l'homme, son origine, sa nature et sa destinée. Elle sait que cette recherche de la vérité est la quête la plus profonde de toute personne, qui ne se définit pas d'abord par ce qu'elle possède mais par ce qu'elle est, par sa capacité de se dépasser elle-même et de grandir en humanité".

Dans la deuxième partie du message Jean-Paul II souligne que "l'Église catholique a une grande estime de la Nation, qui est le creuset où se forge le sens du bien commun, où s'apprend l'appartenance à une culture, à travers la langue, la transmission des valeurs familiales et l'adhésion à la mémoire commune", et plus loin le Pape ajoute "Construire des ponts entre les hommes, parfois même reconstruire quand la folie de la guerre s'est employée à les détruire, constitue un travail de longue haleine, toujours à reprendre, qui engage la formation des consciences et donc l'éducation des jeunes et l'évolution des mentalités".

Dans la conclusion, le Pape rappelle que l'Église catholique "souhaite continuer à encourager avec détermination la rencontre pacifique entre les hommes, à travers leurs cultures et la prise en compte de la dimension religieuse et spirituelle des individus, qui fait partie de leur histoire. C'est bien le sens qu'il faut donner à la présence d'un Observateur permanent du Saint-Siège auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture"…

(Jean-Paul II, du Vatican, le 10 décembre 2002).