CITE DU VATICAN, jeudi 13 février
2003 (ZENIT.org)
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"Il faut croire en la paix", affirme le cardinal
Roger Etchegaray, envoyé spécial du pape en
Iraq, dans un entretien à Radio Vatican depuis Bagdad
(http://www.radiovaticana.com).
Q. - Qu'est-ce qui vous a frappé dans
votre rencontre avec la communauté chrétienne
iraquienne?
R.- Cette liturgie en rite chaldéen, que j'ai présidée,
en l'absence du patriarche qui se trouve au Liban pour une
période de repos, en présence de tous les évêques
catholiques actuellement à Bagdad, a été
vraiment un moment extraordinaire. La foule des fidèles
a accueilli avec une grande émotion l'envoyé
du pape. Une grande foule profondément priante parce
que les catholiques, à l'instar de la population iraquienne
dans son ensemble, sentent peser la menace de la guerre. Cependant,
ils nourrissent l'espérance que par la prière
et tout ce qu'il est humainement possible de faire, la paix
est encore possible. Jusqu'au dernier moment, il faut croire
en la paix. Je partirai bientôt pour le nord du pays,
vers la région de Mossoul, où les chrétiens
sont encore nombreux bien que beaucoup aient quitté
le pays. Ce soir et demain, je prierai avec les chrétiens
de Mossoul.
Q. - Il y a encore une place pour la paix?
R. - La place, même si elle est toute petite, existe
encore, jusqu'à la dernière seconde il faut
le croire. Jusqu'à épuisement total des ressources
qui se trouvent en tout homme de bonne volonté. Dans
la population, mais surtout chez les responsables de la société,
tant en Iraq que dans la communauté internationale.
Il faut croire à la paix.
ZF03021306
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