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Propos recueillis auprès de Monseigneur Doré, archevêque de Strasbourg

par Sophie Nouaille, responsable de la communication du diocèse de Belfort-Montbéliard

27 février 2004




 

S'il fallait caractériser ce qui a été dit jusqu'à maintenant notamment à travers les discours de Jean-Paul II, c'est un premier bilan positif pour notre Eglise en France malgré les difficultés qu'elle traverse. Nous sommes conscients de nos responsabilités ; ces difficultés peuvent être dues pour une part à des manques d'attention, des insuffisances caractérisées de la part des chrétiens et de leurs pasteurs. Néanmoins, le phénomène n'est pas plus accentué qu'ailleurs. On crédite à nouveau l'Eglise en France de ce qu'elle donne à vivre : ses efforts de relance de la foi, une meilleure prise de conscience de la précision des enjeux de l'Eglise, la manière dont elle rend possible la fécondation de germes d'Espérance.

Autre point important sur lequel a insisté le saint Père et ses collaborateurs, c'est un appel à plus d'attention au ministère ordonné, aux prêtres. Cet effort qui est initié en France ne mérite pas d'être relâché. Nous sommes invités à continuer d'espérer. Il nous faut considérer le ministère de manière théologique, pastorale et psychologique pour bien le resituer dans la mission, notamment par rapport à la prise de responsabilités des laïcs et pour éviter des dérives et une confusion des vocations qui pourraient affaiblir notre Eglise. Une bonne redéfinition des rôles au contraire la renforcerait.

"Quant à nos Eglises diocésaines, les premiers fruits de ces visites ont été visibles avant le départ pour Rome. La rédaction du rapport quinquennal destiné au saint Père et aux différents dicastères a permis pour faire le point sur mon diocèse, d'avoir en autre une idée beaucoup plus précise des services, des mouvements, des acteurs et des forces en présence. A ce rapport, j'ai ajouté le questionnaire qui concernait mon ministère épiscopal et j'ai réalisé une synthèse en mettant en avant trois points :

  • les facteurs positifs en présence, hérités du passé, de la réalité locale
  • les signaux d'alarme
  • les éléments porteurs d'Espérance favorisant une évolution dynamique du diocèse.

Cette expérience que j'ai faite, je la demande moi-même quand je parcours mon diocèse lors des visites pastorales. Ici c'est simplement à un autre niveau."

Signification de la visite :
C'est une expérience fondamentale du Mystère de l'Eglise, de l'ordre de la foi et du spirituelle. Les évêques sont conduits au centre, au cour même de l' « ecclésialisation » de la foi des origines. Nous sommes partis à la rencontre des origines apostoliques de l'Eglise. En nous rendant sur le tombeau de Pierre pour célébrer ensemble, nous rentrons dans le cour théologique de la signification de la mission de Pierre, une rencontre qui s'accomplit avec Jean- Paul II et ses collaborateurs. Nous vivons ici à Rome la récapitulation du ministère Pétrinien. Et ce qui est remarquable, c'est que ce cour nous renvoie à l'Universel, nous renvoie à notre Eglise en France , une Eglise qui se réorganise de façon pertinente sans trahir sa mission originelle.

En pratique :
Toutes nos rencontres dans les différents dicastères vérifient un réel échange : les congrégations et les conseils ont d'abord à cour de nous informer sur leurs activités, leurs projets, leurs manières de travailler, leurs publications. Ils travaillent beaucoup.

Ils portent ensuite de l'intérêt à nos diocèses et aux rapports fournis. Souvent ils s'adaptent à nos attentes, enregistrent nos remarques et y réagissent et nous repartons assez satisfaits de la rencontre. Nous nous adressons mutuellement des appels, des éléments de réflexions . Il est certain que la perception des réalités ecclésiales est différente de la nôtre mais nous avons noté que les dicastères se tenaient informés. L'information remonte.

Le leitmotiv de ces visites aura sans doute été l'insistance sur l'inculturation du message chrétien dans tous nos domaines d'activités (culture, santé, éducation, solidarité) pour toujours agir au nom de notre foi.

Propos recueillis par Sophie Nouaille
26 février 04