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Des évêques français rencontrent des représentants des institutions européennes à Bruxelles
(4 et 5 décembre 2007)



 

La délégation est conduite par Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont et vice-président de la Conférence des évêques de France.

Trois rendez-vous à noter au cours de ces deux jours :

  • Le traité modificatif et les grands projets européens, échange avec M. Jacques Barrot, vice-président de la Commission européenne, en charge des transports.
  • Quel avenir pour les pays d'Afrique, Caraïbes, et Pacifique ? par Mme Maria Martens (PPE-DE, NL) et Mme Marie-Arlette Carlotti (PSE, FR), membres de la Commission du développement.
  • Quelles valeurs pour l'Union européenne ? par M. Bronislaw Geremek (ADLE, PL), membre de la Commission des affaires étrangères et de la Commission des affaires constitutionnelles.

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Retour sur cette visite avec Mgr Christian Kratz, évêque auxiliaire de Strasbourg et nouveau délégué de la Conférence des évêques de France à la COMECE

• Quel est l’objectif d’une telle visite ?

Cette visite s’inscrit dans une volonté de familiarisation avec les institutions européennes. Les évêques ne sont pas forcément au courant de ce qui s’y vit. La présentation de ces instances, associée à la rencontre de leurs différents acteurs, leur donnent un visage. Cela permet aussi à chacun de mieux comprendre les enjeux européens et de mesurer l’intérêt à y porter. Ainsi avons-nous appris durant ces deux jours que 60% des nouvelles lois qui entrent en vigueur en France sont d’origine européenne.

Par ailleurs, dans la suite de Mgr Hippolyte Simon, archevêque de Clermont, je suis chargé, en tant que nouveau délégué (Ndlr : Il a été élu lors de l’Assemblée plénière de novembre) de la Conférence des évêques de France à la COMECE, d’intéresser les évêques français aux évolutions européennes et à l’importance de la présence de l’Église dans un dialogue avec les institutions européennes.


• Quel rôle l’Église peut-elle jouer auprès de ces institutions ?

Elle doit apporter sa pierre aux grands débats qui agitent l’Europe. Je pense en particulier aux questions comme le climat, la fin de vie, l’avortement, les manipulations génétiques, la bioéthique mais aussi aux problèmes économiques, aux problèmes de migration. Si la foi se trouve au cœur de la vie des gens, qu’elle éclaire tous les domaines de la vie, alors il est important que l’Église soit présente aux interfaces de la société et qu’elle apporte sa contribution aux débats. La voix des catholiques n’est pas anodine, elle a aussi le droit de s’exprimer. J’ai senti parmi nos interlocuteurs à Bruxelles une forte demande pour que nous soyons présents dans le débat.

• L’inscription de l’article 16c * dans le Traité de Lisbonne peut-elle donner plus de poids à la parole de l’Église ?

Je le crois. Cela nous a d’ailleurs été dit explicitement. Inscrire dans un traité que l’Église est un interlocuteur est un signe fort. Cet article, qui peut paraître anodin par rapport à l’ensemble du traité, est en fait très important. A nous, donc, d’assurer une présence de l’Église dans ces institutions. Nous y sommes invités : il serait dommage de ne pas répondre à l’invitation.

Notes:

* "L'Union respecte et ne préjuge pas du statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les églises et les associations ou communautés religieuses dans les États membres.

2. L'Union respecte également le statut dont bénéficient, en vertu du droit national, les
organisations philosophiques et non confessionnelles.

3. Reconnaissant leur identité et leur contribution spécifique, l'Union maintient un dialogue ouvert, transparent et régulier avec ces églises et organisations."