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Ordination sacerdotale à la cathédrale de Verdun, en octobre 2006
Crédit photo Eric Bonnet



 


L'Eglise de Verdun à l’écoute
du peuple de la Meuse

Le samedi 5 janvier, à 15h30, les cloches des églises de la Meuse se mettront à sonner tandis que l’évêque remettra aux délégués de toutes les paroisses son message pour l’ouverture du synode qui sera célébrée le lendemain, jour de la fête de l’Épiphanie.

Bien que le dernier synode de l’Église en Meuse remonte à cinquante ans, c’est-à-dire à l’époque préconciliaire où seuls les prêtres étaient consultés par l’évêque, ses ajustements aux changements des temps n’ont cependant pas manqué. Entre 2002 et 2006 en particulier, deux grandes actions ont été menées de front par le nouvel évêque de Verdun, Mgr François Maupu, arrivé il y a sept ans. L’une a concerné la réorganisation des paroisses, dans le but notamment de favoriser une vie fraternelle entre les prêtres, l’autre la formation des laïcs.

« Notre diocèse, explique Mgr Maupu, est un diocèse rural, avec pour principales fragilités le faible renouvellement des prêtres et le vieillissement de la population meusienne. L’exode de la jeunesse est ici sensible, aussi bien dans la vie civile que dans la vie chrétienne. »

Une réflexion sur la foi

Le prochain synode s’inscrira dans le prolongement de « tout ce qui a été labouré jusqu’à présent », affirme Mgr Maupu. « En révisant avec les laïcs les trois grands axes de la mission de l’Église que sont la Parole, les sacrements et la vie de charité, nous avons fait nos gammes. Maintenant, nous allons essayer d’associer le plus grand nombre de Meusiens possible à une réflexion sur la foi, même des gens éloignés de l’Église. Car si l’Église peut leur apporter quelque chose, ils ont, eux aussi, quelque chose à lui apporter, comme nous l’ont montré ces païens, qui, à l’Épiphanie, ont apporté de l’or, de la myrrhe et de l’encens à l’Enfant Jésus. Cela explique le titre de notre synode : “Nous avons quelque chose de bon à nous dire”. »

Une équipe de pilotage composée d’une douzaine de personnalités très diverses s’est constituée autour de l’évêque. Depuis juin dernier, elle prépare activement l’événement avec l’appui d’un « fils du pays », le P. Laurent Villemin, qui enseigne l’ecclésiologie à l’Institut catholique de Paris et qui a déjà suivi plusieurs synodes, à Clermont-Ferrand et Luçon.

À l’écoute du monde

« Tout partira de l’écoute sur ce qui fait le cœur de notre vie », assure Élisabeth Hamard, secrétaire générale du synode. Avec son petit comité d’organisation, elle prépare tous les documents et le matériel nécessaires à l’animation de l’événement qui durera deux ans, et elle aide les laïcs désignés comme référents dans les paroisses afin de ne pas surcharger les prêtres.

Une première phase de consultation permettra à tous ceux qui s’inscriront dans une équipe de s’exprimer. Viendra ensuite le temps de l’assemblée synodale où se retrouveront les délégués des équipes pour étudier des propositions qui seront votées ultérieurement

En marge du synode, il est également prévu de mener une enquête auprès de ceux qui ne voudraient pas participer à une équipe synodale. Jean-Pierre Mazzier, de l’équipe de pilotage, se réjouit particulièrement que l’on prête attention à tous ces « gens au bord du chemin ». Délégué diocésain de l’Action catholique ouvrière (ACO), il a déjà pu mesurer l’impact de l’annonce du synode auprès des membres de son mouvement : « Cela a suscité beaucoup de questions de leur part, ce qui montre l’intérêt qu’ils semblent lui porter. »

Se référant à un passage de Benoît XVI, qui écrit dans sa dernière encyclique sur l’espérance que « les chrétiens ne sont pas des gens qui regardent en arrière ni en haut, mais en avant », Mgr Maupu confie qu’il aime particulièrement cette expression : « Elle pourrait nous servir de slogan pour lancer le synode !… »

Marie-Pascale de Drouas

  • Pour en savoir plus : Contacter Élisabeth Hamard, secrétaire générale du synode,
    tél. 03 29 86 87 88