Dimanche
4 mai, Mgr Jean-Michel di Falco Léandri, évêque
du diocèse de Gap et d’Embrun, a proclamé
la reconnaissance officielle du caractère surnaturel
des apparitions de Notre-Dame du Laus à Benoîte
Rencurel.
Six-mille pèlerins et une trentaine d’évêques
ont assisté à la messe au cours de laquelle
Mgr Jean-Michel Di Falco Leandri a proclamé la reconnaissance
officielle du caractère surnaturel des apparitions
de Notre-Dame du Laus : « Je reconnais l’origine
surnaturelle des apparitions et des faits vécus et
relatés par la jeune bergère, Benoîte
Rencurel, survenus entre 1664 et 1718 », a déclaré
l’évêque de Gap et d’Embrun.
« Ici, Benoite Rencurel a été guidée
par le signe du parfum, des odeurs, vers Marie tout d’abord,
puis de manière plus unique, plus suave, plus irrésistible
vers la Croix d’Avançon, où le Christ
crucifié et tout sanglant lui apparaît, lui disant
qu’il ne souffre plus ainsi, mais qu’il se montre
ainsi à elle pour lui faire voir ce qu’il a souffert
pour les pécheurs et l’amour qu’il a eu
pour eux, a ajouté Mgr Georges Pontier lors de son
homélie. Benoîte en sera bouleversée,
éclairée. Sûrement elle avait déjà
entendu tout cela, comme nous d’ailleurs. Mais là,
il lui est donné de consentir à ce mystère
de l’amour infini, de l’amour sauveur. Il lui
est donné de percevoir le drame du péché
qui abîme l’homme et défigure l’humanité.
Il lui est donné de réaliser que si le drame
du péché est bien là, la miséricorde
de Dieu y est bien plus encore. »
300 personnes s’étaient retrouvé préalablement,
durant deux jours, pour un colloque au cours duquel théologiens,
juriste, historien, psychiatre, journaliste ont approfondi
la vie de Benoîte Rencurel. « Le message du Laus
et la vie exemplaire de Benoîte, a souligné Mgr
Di Falco Léandri, nous invitent à vivre trois
dimensions essentielles de notre foi chrétienne : la
prière, la conversion et la mission. »
Chaque année, 120 000 pèlerins fréquentent
le lieu de pèlerinage dont le message évangélique
a une véritable signification aujourd’hui : «
Benoîte, par ses si nombreux dialogues avec la Mère
de Dieu, a été formée pour entendre l’écho
de la vie divine, remarque le P. Bertrand Gournay, recteur
du sanctuaire. L’autre n’est plus alors un adversaire
ou un inconnu. L’autre devient le frère ou la
sœur. La prière de Benoîte est ainsi toute
tournée vers la rencontre de l’autre dont elle
porte la vie et intercède pour les souffrances. »
Retrouvez
l’homélie de Mgr Georges Pontier prononcée
lors de la messe
Site
du sanctuaire Notre-Dame du Laus
diocèse
de Gap et d’Embrun
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