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Dossiers spéciaux



 

 


Voleur de paradis !
Dimanche des Rameaux : nous entendons, cette année, la passion selon saint Luc, le seul évangéliste à évoquer la conversion de l'un des deux brigands crucifiés de chaque côté de Jésus, "la première canonisation de l'histoire" (Jean-Paul II). Le premier saint du christianisme, canonisé par Jésus lui-même, est un malfaiteur !

Qui était-il, ce délinquant de l'Évangile ? Probablement l'un de ces brigands qui, comme celui de la parabole, attaquait et détroussait les voyageurs sur la route de Jérusalem à Jéricho. Condamné à mort, le voici dépouillé de tout, lui qui a si bien dépouillé les autres.

Au cour de sa révolte, il est saisi par l'attitude de Jésus : "Dans son regard, j'ai tout compris", lui fait dire saint Augustin. Il a aussi entendu Jésus intercéder pour ses bourreaux : "Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font". Convaincu de l'innocence de Jésus et de sa propre culpabilité, il reprend son compagnon : "Pour nous, c'est juste : après ce que nous avons fait, nous avons ce que nous méritons. Mais lui, il n'a rien fait de mal". Ainsi Jésus, renié de tous, a-t-il pour avocat un brigand qui, à son acte de contrition ajoute un acte de foi : "Jésus, souviens-toi de moi quand tu viendras inaugurer ton règne." Le matin même, la soldatesque n'avait-elle pas travesti Jésus en roi de comédie, avec fausse pourpre et couronne d'épines ? Le seul donc à confesser la royauté du Rédempteur, c'est ce criminel crucifié à ses côtés. "En vérité, je te le dis, déclare le Bon Pasteur au Bon larron, aujourd'hui, avec moi, tu seras dans le Paradis (.)".


A la table de Dieu
". Pour dire que Jésus est là, le mot présence ne dit pas toute la réalité. Ce qui nous est présenté et donné, ce n'est pas seulement le corps et le sang du Christ présent, mais le corps livré pour nous et le sang versé pour nous pour la multitude .Ces mots livré pour nous et versé pour , indiquent plus qu'une présence. Ils indiquent une action. Le Christ ainsi présent est toujours en pleine activité, il sauve, console, pardonne, ressuscite, rassemble. C'est bien le sauveur en pleine activité que nous recevons. alors, comment ne pas nous engager nous, avec lui, dans sa mission ?

Au moment de la communion, nous pouvons nous dire :

En nous, celui qui donne sa vie ! Comment ne pas donner la nôtre ?

En nous, Celui qui pardonne ! Comment ne pas pardonner nous aussi ?

En nous, Celui qui cherche la brebis perdue ! Comment ne pas, avec Lui, aller à la rencontre des exclus et de ceux qui sont loin. ?

En nous, Celui qui aime tous les hommes ! Comment ne pas devenir vraiment frères universels en Lui,

En nous, Celui qui contemple et loue son Père ! Comment ne pas entrer dans sa prière ?

En nous, le Ressuscité ! Comment ne pas accueillir et vivre déjà l'énergie de sa résurrection dans les réalités quotidiennes ?

Communier, ce n'est pas seulement rencontrer Jésus, c'est aussi partager sa mission, passer avec Lui sous le joug qui tire quotidiennement la charrue labourant les champs du royaume, pour mes moissons du monde !"


L'amour seul sauve
"(.) Jean, l'Évangéliste, nous a tracé la route. Au petit matin, il a suivi l'Innocent condamné qui porte la Croix. Et son amour vivant envers celui qui est son Maître, le Messie d'Israël, fut ce rayon de lumière pascale qui déchire la nuit de l'âme et qui éclaire le sacrifice. L'amour sauve. Et un amour sans borne se revêt d'une souffrance obscure et terrible. Jésus subit l'écrasement du corps et de l'esprit sous le poids du mal sans partage. Il aima à en mourir. L'amour seul sauve."


Ne me retiens pas !
"Étrange dialogue, au matin de Pâques, entre Marie-Madeleine et Celui qu'elle prend pour le jardinier auquel elle demande le corps de son ami et qu'elle ne reconnaîtra qu'à l'énoncé de son propre nom ! Toute heureuse de le retrouver après ces jours d'angoisse, de peur et de doute, elle n'aurait qu'un souhait : prolonger ce temps apaisant de retrouvailles. c'est normal, voire légitime, après tout, ils n'étaient pas si nombreux que ça à être fidèles et solidaires au pied de la croix. Et elle s'entend dire : ne me touche pas, ne me retiens pas ou, dit autrement, ne m'empêche pas de faire ce que je dois faire : aller jusqu'au bout de la mission confiée au Père, aller jusqu'au bout du mystérieux passage de la mort à la vie auquel je veux associer tous les hommes et pas seulement le petit cercle de fidèles ! Ne le retenons pas !"