Vatican, mardi 10 juillet 2007
Source : salle de presse du Saint-Siège
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Les différentes questions, auxquelles la Congrégation
pour la Doctrine de la Foi voudrait répondre, portent
sur la vision générale de l’Eglise qui
émerge des documents à caractère dogmatique
et œcuménique du Concile Vatican II. Selon les
paroles du Pape Paul VI, ce concile "de l’Eglise
sur l’Eglise" a marqué une "nouvelle
époque pour l’Eglise" puisqu’il
a eu le mérite « d’avoir fait découvrir,
avec plus de clarté, le vrai visage de l’Epouse
du Christ »[1].
En outre, on ne manque pas de faire des rappels aux principaux
documents des Papes Paul VI et Jean-Paul II ainsi qu’aux
interventions de la Congrégation pour la Doctrine
de la Foi, tous inspirés par une vision toujours
plus approfondie de l’Eglise même, et visant
souvent à apporter des éclaircissements à
la grande production théologique post-conciliaire,
laquelle n’est pas toujours exempte de déviations
et d’inexactitudes.
Cette même finalité se retrouve dans le présent
document : la Congrégation entend rappeler le sens
authentique de quelques interventions du Magistère
dans le champ de l’ecclésiologie, afin que
la saine recherche théologique ne soit pas entachée
d’erreurs ou d’ambiguïté. A cet
sujet, il faut se rappeler le genre littéraire des
"Responsa ad quaestiones", qui, par nature, ne
comportent pas d’argumentations articulées
en vue de prouver la doctrine exposée, mais se limitent
à des rappels du Magistère qui a précédé
et veulent se prononcer de manière certaine et sûre
en la matière.
L’objet
de la première question est de savoir si le Concile
Œcuménique Vatican II a changé la doctrine
antérieure sur l’Eglise.
La question concerne le sens de l’expression "vrai
visage" de l’Eglise que le Concile Vatican II
a offert, selon les paroles suscitées de Paul VI.
La réponse, basée sur l’enseignement
de Jean XXIII et de Paul VI, est très explicite :
Vatican II n’a pas voulu changer et n’a de fait
pas changé, la doctrine antérieure sur l’Eglise
; il l’a plutôt approfondie et il l’a
exposée de manière plus organique. Dans cette
ligne, on peut reprendre les paroles du Pape Paul VI dans
son discours de promulgation de la Constitution Dogmatique
conciliaire Lumen gentium, où il affirme que la doctrine
traditionnelle n’a pas du tout été changée,
mais que «ce qui était jusqu’ici simplement
vécu se trouve maintenant exprimé ; ce qui
était incertain est éclairci ; ce qui était
médité, discuté et en partie controversé,
parvient aujourd’hui à une formulation sereine»[2].
De même, il existe une continuité entre la
doctrine exposée par le Concile et celle rappelée
dans les interventions magistérielles successives.
Celles-ci ont repris et ont approfondi la même doctrine,
constituant du coup son développement. Dans cette
ligne, la Déclaration de la Congrégation pour
la Doctrine de la Foi Dominus Iesus, par exemple, a seulement
repris les textes conciliaires et les documents post-conciliaires,
sans rien y ajouter ou retrancher.
Malgré ces témoignages éloquents,
durant la période postconciliaire, la doctrine du
Concile Vatican II a été l’objet d’interprétations
erronées et en discontinuité avec la doctrine
catholique traditionnelle sur la nature de l’Eglise,
et continue de l’être : si, d’une part,
on voit en elle une "révolution copernicienne",
de l’autre, on s’attarde sur certains aspects
considérés comme en opposition avec les autres.
En réalité, l’intention profonde du
Concile Vatican II était clairement d’insérer
et de subordonner le discours de l’Eglise au discours
de Dieu, en proposant une ecclésiologie dans le sens
proprement théo-logique ; mais la réception
du Concile a souvent laissé dans l’ombre cette
caractéristique en faveur d’affirmations ecclésiologiques
singulières; en outre, elle a focalisé l’attention
sur des paroles particulières, à l’attrait
facile, en favorisant des lectures unilatérales et
partielles de la doctrine conciliaire.
En ce qui concerne l’ecclésiologie de Lumen
Gentium, quelques mots clés sont demeurés
dans la conscience ecclésiale: l’idée
de peuple de Dieu, la collégialité des Évêques
comme réévaluation du ministère des
évêques en communion avec le primat du Pape,
la réévaluation des Eglises particulières
à l’intérieur de l’Eglise universelle,
l’ouverture œcuménique du concept d’Eglise
et l’ouverture aux autres religions ; enfin, la question
du statut spécifique de l’Eglise catholique
qui s’exprime dans la formule selon laquelle, l’Eglise
une, sainte, catholique et apostolique, dont parle le Credo,
subsistit in Ecclesia catholica.
Quelques unes de ces affirmations, en particulier le statut
spécifique de l’Eglise catholique avec ses
répercussions dans le champ œcuménique,
constituent les principaux thèmes abordés
par le document dans les questions suivantes.
La
seconde question concerne la manière de comprendre
l’affirmation selon laquelle l’Eglise du Christ
subsiste dans l’Eglise catholique.
Lorsque G. Philips écrivit que l’expression
"subsistit in" aurait fait « couler des
flots d’encre »[3], il n’avait pas probablement
prévu que la discussion se poursuivrait aussi longtemps
et avec une telle intensité, au point d’amener
la Congrégation pour la Doctrine de la Foi à
publier le présent document.
Toute cette insistance, d’ailleurs fondée
sur les textes cités du Concile et du Magistère
successif, reflète la préoccupation de sauvegarder
l’unité et l’unicité de l’Eglise,
qui ferait défaut, si l’on admettait que puissent
exister plusieurs « subsistances » de l’Eglise
fondée par le Christ. En effet, comme l’affirme
la Déclaration Mysterium Ecclesiae, s’il en
était ainsi, on en viendrait à imaginer «
l’Eglise du Christ comme étant simplement la
somme – différenciée et en quelque sorte
unie – d’Eglises et de Communautés ecclésiales
», ou à "penser que l’Eglise du
Christ n’existe plus nulle part aujourd’hui
et que, pour cette raison, elle doit être considérée
comme un objet de recherche pour toutes les Eglises et communautés"[4].
L’unique Eglise du Christ n’existerait plus
comme "une" dans l’histoire, ou elle existerait
seulement de manière idéale c’est-à-dire
in fieri, en une convergence ou une réunification
à venir des différentes Eglises sœurs,
convergence souhaitée et promue par le dialogue.
La Notification de la Congrégation pour la Doctrine
de la Foi à propos d’un écrit de Leonardo
Boff selon lequel, l’unique Eglise du Christ "peut
aussi subsister dans d’autres Eglises chrétiennes",
est encore plus explicite; au contraire - précise
la Notification – « le Concile avait choisi
le mot ‘subsistit’ précisément
pour mettre en lumière le fait qu’il existe
une seule ‘subsistance’ de la véritable
Eglise, alors qu’en dehors de son ensemble visible,
existent seulement des ‘elementa Ecclesiae’,
qui - étant éléments de la même
Eglise - tendent et conduisent vers l’Eglise catholique
»[5].
La
troisième question porte sur la raison de l’emploi
de l’expression "subsistit in" et non du
verbe "est".
C’est précisément ce changement de terminologie
dans la description de la relation entre l’Eglise
du Christ et l’Eglise catholique qui a donné
lieu à diverses déductions, surtout dans le
champ œcuménique. En réalité,
les Pères conciliaires ont simplement voulu reconnaître
la présence d’éléments ecclésiaux
propres à l’Eglise du Christ dans les Communautés
chrétiennes non catholiques en tant que telles. Il
s’ensuit que l’identification de l’Eglise
du Christ avec l’Eglise catholique n’est pas
à comprendre comme si, en dehors de celle-ci, il
y avait un "vide ecclésial". Dans le même
temps, cela signifie que, si l’on considère
le contexte dans lequel est située l’expression
subsistit in, c’est-à-dire la référence
à l’unique Eglise du Christ "constituée
et organisée dans ce monde comme une société...
gouvernée par le Successeur de Pierre et par les
Évêques en communion avec lui", l’emploi
de "subsistit in" à place de "est"
ne revêt pas un sens théologique particulier
de discontinuité avec la doctrine catholique antérieure.
En effet, puisque l’Eglise ainsi voulue par le Christ
continue de fait à exister (subsistit in) dans l’Eglise
catholique, la continuité de la « subsistance
» comporte une substantielle identité d’essence
entre l’Eglise du Christ et l’Eglise catholique.
Le Concile a voulu enseigner que l’Eglise de Jésus
Christ comme sujet concret dans ce monde peut être
reconnue dans l’Eglise catholique. Ceci ne peut advenir
qu’une fois et la conception selon laquelle le "subsistit"
serait à multiplier, ne saisit pas vraiment ce qu’on
voudrait exprimer. Avec le terme "subsistit",
le Concile voulait affirmer la singularité de l’Eglise
du Christ et non son caractère multipliable : l’Eglise
existe comme unique sujet dans la réalité
historique.
Par conséquent, la substitution de "est"
par "subsistit in", contrairement à tant
d’interprétations infondées, ne signifie
pas que l’Eglise catholique renonce à la conviction
d’être l’unique véritable Eglise
du Christ ; cette substitution signifie plutôt sa
plus grande ouverture face à la singulière
requête de l’œcuménisme de reconnaître
un caractère et une dimension réellement ecclésiaux
aux Communautés chrétiennes qui ne sont pas
en pleine communion avec l’Eglise catholique, à
cause des "plura elementa sanctificationis et veritatis"
présents en elles. Ainsi, bien que l’Eglise
soit une et qu’elle "subsiste" en un unique
sujet historique, il existe, même en dehors de ce
sujet visible, de véritables réalités
ecclésiales.
La
quatrième question a pour objet la raison d’être
de l’attribution par le Concile Vatican II du terme
"Eglises" aux Eglises orientales qui ne sont pas
en pleine communion avec l’Eglise catholique.
Nonobstant l’affirmation explicite que l’Eglise
du Christ "subsiste" dans l’Eglise Catholique,
la reconnaissance que « plusieurs éléments
de sanctification et de vérité »[6]
existent en dehors de son organisme visible, implique un
caractère ecclésial des Eglises ou des Communautés
ecclésiales non catholiques, même si c’est
de manière diversifiée. En effet, elles aussi
« ne sont nullement dépourvues de signification
et de valeur dans le mystère du salut. L’Esprit
du Christ, en effet, ne refuse pas de se servir d’elles
comme de moyens de salut »[7].
Avant tout, le texte prend en considération la
réalité des Eglises orientales qui ne sont
pas en pleine communion avec l’Eglise catholique et,
se référant à divers textes conciliaires,
leur reconnaît le titre d’"Eglises particulières
ou locales" et les appelle "Eglises soeurs"
des églises particulières catholiques. De
fait, elles demeurent unies à l’Eglise catholique
grâce à la succession apostolique et à
la validité de l’Eucharistie : « pour
cette raison, en elles, l’Eglise de Dieu s’édifie
et grandit »[8]. Mieux, la Déclaration Dominus
Iesus les appelle expressément "véritables
Eglises particulières"[9].
Tout en reconnaissant de manière explicite leur
« identité d’Eglise particulière
» et la valeur salvifique qui y est incluse, le document
ne pouvait pas ne pas souligner la déficience (defectus),
dont elles sont l’objet, précisément
dans leur identité. En effet, par leur vision eucharistique
de l’Eglise, qui met l’accent sur la réalité
de l’Eglise particulière réunie au nom
du Christ dans la célébration de l’Eucharistie
et sous la conduite de l’évêque, elles
considèrent les Eglises particulières comme
complètes dans leur particularité[10].
Par conséquent, de par l’égalité
fondamentale existant entre toutes les Eglises particulières
et entre tous les évêques qui les président,
chacune d’elles jouit de sa propre autonomie interne,
avec des répercussions évidentes sur la doctrine
du primat, laquelle, selon la foi catholique, est un "principe
constitutif interne" pour l’existence même
d’une Eglise particulière[11].
Naturellement il sera toujours nécessaire de souligner
que le primat du Successeur de Pierre, Evêque de Rome,
ne doit pas être compris de manière externe
ou en concurrence par rapport au pouvoir des Evêques
des Eglises particulières. Il doit s’exercer
comme service de l’unité de la foi et de la
communion, dans les limites qui viennent de la loi divine
et de la constitution divine inviolable de l’Eglise,
contenue dans la Révélation[12].
La
cinquième question porte sur la raison d’être
de la non reconnaissance du titre d’Eglises aux Communautés
ecclésiales issues de la Réforme.
A ce sujet, on doit dire que "la blessure est plus
profonde encore dans les Communautés ecclésiales
qui n’ont pas maintenu la succession apostolique ni
conservé l’Eucharistie valide"[13]; par
conséquent elles "ne sont pas des Eglises au
sens propre"[14], mais des "Communautés
ecclésiales", comme l’atteste l’enseignement
conciliaire et post-conciliaire[15].
Bien que ces affirmations claires aient créé
un malaise dans les Communautés concernées,
et même du côté catholique, on ne voit
pas comment on pourrait attribuer à ces Communautés
le titre d’"Eglise", du moment qu’elles
n’acceptent pas le concept théologique d’Eglise
selon le sens catholique et du fait que leur font défaut
des éléments considérés comme
essentiels par l’Eglise catholique.
Il faut, de toute façon, rappeler que lesdites Communautés,
comme telles, de par les différents éléments
de sanctification et de vérité qui sont présents
en elles, ont sans aucun doute un caractère ecclésial
et une valeur salvifique conséquente.
Reprenant en substance l’enseignement conciliaire
ainsi que le Magistère post-conciliaire, le nouveau
document, promulgué par la Congrégation pour
la Doctrine de la Foi, constitue un rappel explicite de
la doctrine catholique sur l’Eglise. En plus de dissiper
des visions inacceptables, encore répandues même
dans le monde catholique, ce texte offre également
de précieuses indications pour la poursuite du dialogue
œcuménique. Ce dialogue demeure toujours une
des priorités de l’Eglise catholique, comme
l’a confirmé le Pape Benoît XVI dès
son premier message à l’Eglise (20 avril 2005)
et en tant d’autres occasions, surtout lors de son
voyage apostolique en Turquie (28 novembre – 1er décembre
2006). Toutefois, pour que le dialogue puisse vraiment être
constructif, en plus de l’ouverture aux interlocuteurs,
demeure nécessaire la fidélité à
l’identité de la foi catholique. C’est
seulement de cette manière qu’on pourra parvenir
à l’unité de tous les chrétiens
en "un seul troupeau et un seul pasteur" (Jn 10,
16) et guérir ainsi cette blessure qui empêche
toujours l’Eglise catholique de réaliser pleinement
son universalité dans l’histoire.
A première vue, l’œcuménisme
catholique peut se présenter de manière paradoxale.
Avec l’expression "subsistit in", le Concile
Vatican II a voulu harmoniser deux affirmations doctrinales
: d’une part, que l’Eglise du Christ, malgré
les divisions des chrétiens, continue d’exister
de manière intégrale seulement dans l’Eglise
catholique ; d’autre part, l’existence de nombreux
éléments de sanctification et de vérité
en dehors de son ensemble, à savoir dans les Eglises
et Communautés ecclésiales qui ne sont pas
encore en pleine communion avec l’Eglise catholique.
A ce sujet, le Décret du Concile Vatican II sur l’œcuménisme
Unitatis redintegratio avait même introduit le terme
plenitudo (unitatis/catholicitatis) précisément
pour aider à mieux faire comprendre cette situation
d’une certaine manière paradoxale. Bien que
l’Eglise catholique ait la plénitude des moyens
de salut, « les divisions entre Chrétiens l’empêchent
cependant de réaliser la plénitude de la catholicité
qui lui est propre en ceux de ses fils qui, certes, lui
appartiennent par le baptême, mais se trouvent séparés
de sa pleine communion »[16].
Il s’agit donc de la plénitude de l’Eglise
catholique, qui est déjà actuelle et qui doit
croître dans les frères qui ne sont pas en
pleine communion avec elle, mais aussi dans ses fils qui
sont pécheurs « jusqu’à ce que,
dans la Jérusalem céleste, le peuple de Dieu
atteigne joyeux la totale plénitude de la gloire
éternelle »[17].
Le progrès dans la plénitude est enraciné
dans le dynamisme de l’union avec le Christ : «
L’union avec le Christ est en même temps union
avec tous ceux auxquels il se donne. Je ne peux avoir le
Christ pour moi seul; je ne peux lui appartenir qu’en
union avec tous ceux qui sont devenus ou qui deviendront
siens. La communion me tire hors de moi-même vers
lui et, en même temps, vers l’unité avec
tous les chrétiens »[18].
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[1]PAUL VI, Discours de clôture de la troisième
période du Concile (21 novembre 1964): AAS 56 [1964]
1012 ; Documentation Catholique 61 (1964) 1541.
[2]PAUL VI, Discours de clôture de la troisième
période du Concile (21 novembre 1964): AAS 56 [1964]
1010 ; Documentation Catholique 61 (1964) 1539
[3] G. PHILIPS, L’Eglise et son mystère au
IIème Concile du Vatican. Histoire, texte et commentaire
de la Constitution Lumen Gentium, Tome I, Desclée,
Paris 1966, 119.
[4]CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Déclaration
Mysterium Ecclesiae, n. 1: AAS 65 [1973] 398; Documentation
Catholique 70 (1973) 665
[5]CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI,Notification
à propos du livre « Eglise : charisme et pouvoir
» du P. Leonardo Boff, AAS 77 [1985] 758-759 ; Documentation
Catholique 87 (1985), 485. Le passage de la Notification,
tout en n’étant pas cité formellement
dans le “Responsum”, est reporté intégralement
à la note 56 du n. 16. dans la Déclaration
Dominus Iesus, AAS 92 (2000-II) 757-758; Documentation Catholique
97 (2000) 822.
[6]Cf. Concile Œcuménique Vatican II, Const.Dogm.
Lumen Gentium, n. 8
[7] Concile Œcuménique Vatican II, Décr.
Unitatis redintegratio, n. 3.4.
[8]Concile Œcuménique Vatican II, Décr.
Unitatis redintegratio, n. 15.1.
[9]CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Déclaration
Dominus Iesus, 17 : AAS 92 [2000-II] 758; Documentation
Catholique 97 (2000) 818.
[10]Cf. COMITE MIXTE CATHOLIQUE-ORTHODOXE EN FRANCE, Il
primato romano nella comunione delle Chiese, Conclusioni:
in “Enchiridion oecumenicum” (1991), vol. 4,
n. 956.
[11]Cf. CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Lettre
Communionis notio, n. 17: AAS 85 [1993-II] 849.
[12]Cf. CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI Considérations
sur le primat du Successeur de Pierre dans le mystère
de l’Eglise , n. 7 e n.10, in: Il primato del Successore
di Pietro nel mistero della Chiesa, Documenti e Studi, Libreria
Editrice Vaticana, 2002, 16 e 18.
[13]Cf. CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Lettre
Communionis notio, n. 17.
[14]Cf. CONGREGATION POUR LA DOCTRINE DE LA FOI, Déclaration
Dominus Iesus, n.17 : AAS 92 [2000-II] 758 ; Documentation
Catholique 97 (2000) 818.
[15]Cf. CONC. OECUM.VAT. II, Décr. Unitatis redintegratio,
n. 4; JEAN-PAUL II, Lettre apost.Novo millennio ineunte
(6 janvier 2001), 48 : AAS93 [2001] 301-302.
[16]CONC. OECUM. VAT. II, Décr. Unitatis redintegratio,
n. 4.
[17]Ibid, n. 3.
[18]BENOIT XVI, Encycl.Deus caritas est, n.14: in AAS 98
(2006), 228-229; Documentation Catholique 103 (2006) 173.