Parce que la Charte CMR 2000 exprime clairement les valeurs
de partage, de solidarité et de démocratie :
"Habitants au quotidien du milieu rural
Nous souhaitons
favoriser l'accueil, le partage et le dialogue des cultures"
"Citoyens, engagés dans ce monde rural
nous souhaitons :
Refuser la marginalisation grandissante de groupes et minorités
laissés pour compte,
Favoriser une intercommunalité qui permette le développement
économique et l'exercice de la démocratie, Etre
acteurs de développement solidaire du local à
l'international "
"Chrétiens, conscients que la dignité
de l'homme se joue dans nos choix de développement,
que nous ne pouvons prétendre croire au Dieu de Jésus-Christ
sans être pleinement solidaires des plus pauvres"
Parce que ces valeurs sont incompatibles avec les idées
de l'extrême droite : "coup d'arrêt à
l'immigration et à l'islamisation, préférence
nationale, repli de la France sur elle-même en sortant
de l'Europe, expulsion de tous les clandestins, restriction
du droit d'asile, rétablissement de la peine de mort
" (Extraits des professions de foi des deux candidats
d'extrême droite)
Parce que nous affirmons, aux côtés d'Olivier
de Berranger, évêque de Saint Denis et Président
de la commission sociale de l'épiscopat français
"qu'aucun catholique clairvoyant ne peut voter Le
Pen héritier d'une tradition totalitaire et antichrétienne"
Parce que les votes blancs ou nuls ne sont pas considérés
comme des suffrages exprimés sur la base desquels sont
calculés les pourcentages acquis par chaque candidat
: si sur 100 personnes votantes, 1 seule vote pour le Front
National et 99 votent blanc ou nul, alors Jean-Marie Le Pen
deviendra président de la République avec 100%
des voix
Voter blanc ou nul ce serait donner une légitimité
à l'extrême droite pour négocier par
la suite des places dans le gouvernement et/ou des circonscriptions
aux législatives.
Le dimanche 5 mai 2002 nous nous engageons donc tous à
voter pour une société démocratique.
Après le 5 mai, choisissons
de bâtir un avenir solidaire
En
interpellant et en s'engageant auprès des candidats
aux législatives
En
militant pour une politique autrement : plus participative,
plus humaine au service du bien commun.
En
interrogeant plus fortement nos mouvements d'éducation
populaire sur notre responsabilité de formation à
la citoyenneté, à l'engagement, à l'économie,
à la culture politique et à son histoire
En
invitant les membres du CMR au dialogue avec tous ceux qui
ne se sont pas sentis écoutés le 21 avril dernier
En
affirmant et proposant notre mode de réflexion Voir
Juger Agir dans des espaces de paroles.
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