La guerre est maintenant commencée au Moyen-Orient.
Pour combien de temps ? Pour quels résultats ? Avec
combien de victimes ? Pour tant d’hommes et de femmes
qui ont prié pour la paix ces dernières semaines
la question s’impose : auraient-ils perdu et leur temps
et leurs espoirs ?
Le véritable croyant ne peut en rester là.
La guerre n’est pas le dernier mot. Après les
combats il faudra soigner, reconstruire, se parler.
C’est devant Dieu, dans la prière poursuivie
envers et contre tout, que nous puiserons le courage de l’espérance.
Je demande aux catholiques de Côte d’Or, dans
les jours qui viennent, de prolonger toutes les initiatives
engagées depuis des mois pour que la paix advienne.
Souvenons nous que dans la vie quotidienne, dans le voisinage
immédiat la paix se construit autant que dans les
relations internationales.
+ Michel COLONI
Archevêque de Dijon
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