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Communiqués de Presse
 
 

La Commission sociale de la Conférence des évêques de France s’interroge :
"Dans la France d’aujourd’hui, serait-il moins risqué de frapper sa femme que son chien ?"

24 Septembre 2003




 


Dans le livre Les violences envers les femmes publié ce jour, la Commission sociale de la Conférence des évêques de France s’interroge : "Jusqu’à quand notre société supportera-t-elle ces innombrables actes de violence ? Jusqu’à quand ces victimes seront-elles abandonnées à leur souffrance, réduites au silence, spoliées de leur désir de vivre ? Pourquoi les femmes sont-elles presque toujours la cible de ces humiliations ? Est-ce leur vulnérabilité plus grande qui porte des hommes à abuser de leur force ? [ …] Dans la France d’aujourd’hui, serait-il moins risqué de frapper sa femme que son chien ? Cette question peut se poser quand l’on constate que dans le cadre de l’amnistie décidée après l’élection présidentielle de 2002, les condamnations pour violences conjugales ont été effacées, tandis que les cruautés envers les animaux ne l’ont pas été."

Résultat d’un travail mené depuis plusieurs mois à la demande et avec la collaboration de l'Action catholique générale féminine ainsi qu'avec la collaboration du Mouvement du Nid (mouvement chrétien de lutte contre la prostitution), le livre de la Commission sociale de la Conférence des évêques de France veut attirer l'attention sur deux des formes de violence envers les femmes : les violences conjugales et la prostitution.

Depuis cet été, des événements tragiques largement médiatisés du fait de la notoriété de la victime, ont placé les violences conjugales au cœur de l’actualité pour quelques semaines. Cette affaire terrible ne doit pas faire oublier la malheureuse "banalité" de ce fléau.

Par cette prise de parole, les évêques souhaitent contribuer à briser le silence, démasquer ces violences si souvent cachées, et montrer combien elles atteignent les personnes dans leur intimité au point de les détruire. Ils veulent apporter leur voix pour mobiliser l’opinion et faire évoluer les mentalités, en débanalisant et en dénonçant ces violences, seul moyen d’aider les victimes et de mettre un terme à ces violences. Les évêques appellent "tous les chrétiens et les hommes de bonne volonté à prendre conscience de ces violences afin de contribuer à rendre à celles qui en souffrent leur dignité, leur identité, leur liberté". Ils expriment leur entière solidarité aux femmes victimes de violences, sous quelque forme que ce soit. Les évêques en appellent également aux autorités gouvernementales. Enfin, toute éducation sexuelle doit témoigner de la dimension affective et relationnelle.

Des contributions du Père Tony ANATRELLA (psychanalyste), de Pierre DEBERGÉ (Professeur d’Écriture sainte à l’université catholique de Toulouse) et de Véronique MARGRON (Professeur d’éthique à la faculté de théologie d’Angers) ouvrent des pistes de réflexion, donnent des éléments d’analyse et apportent des éclairages psychologique et social, biblique et de théologie morale.

Des acteurs de la lutte contre ces violences témoignent et font part de leur expérience sur le terrain: Madame MONNIER, co-fondatrice de la permanence téléphonique nationale "Violences conjugales" et Bernard LEMETTRE, Président du Mouvement du Nid.

Co-édition : Bayard presse, Fleurus-Mame, Le Cerf
Collection : Documents d’Eglise, 15 euro