joie et de bonheur de se reconnaître enfants du même Père, une filiation exprimée par le souffle de l’Esprit exprimée par le chant de louange adressée au Fils rédempteur.
C’est tout cela qui passe à Ancolies et qui reste le fil conducteur de tous les rassemblements : se laisser devenir un peuple chantant la gloire de Dieu. Une expérience unique que l’on doit à l’association Ancoli, une expérience ouverte à tous ceux qui aiment le chant et désirent vivre cet art en Eglise.
Ancolies ne peut se faire sans les ancoliens ; Chanter c’est un art, qui demande beaucoup de travail, c’est pourquoi Jean-Michel Dieuaide a lancé des appels à compétences parmi les ancoliens ou leurs amis : on demande des ingénieurs en organisations et des spécialistes en informatique pour le site web et des journalistes.
Thomas, organiste : une improvisation sur les notes d’Ancoli : magnifique d’ardeur, de technique et de virtuosité acclamé par des applaudissements enthousiastes.
« Donne Seigneur la paix à nos jours », sera la dernière prière, mais peut-on dire que l’on mette un point d’orgue à tant d’heures de répétitions et d’amour du chant ! Les kilomètres du retour auront sans doute étaient encore une immense chorale, dans les cars, les voitures, sur le quai des gares, alors, chante encore Ancolies, aime ton Seigneur et ne laisse jamais s’éteindre en toi le souffle de l’Esprit, il est source de vie pour toi et pour le monde. Magnificat !
Dernière célébration :
« Nous entrons en nous-mêmes, pour préparer ce que nous allons chanter,
Rentrer en silence extérieur est la première condition du silence intérieur » lancera Jean-Michel ramenant au silence la basilique.
Une dernière prière, un envoi en mission par Mgr Legall : « Nous sommes envoyés en mission pour annoncer la Bonne nouvelle de Jésus Christ. La mission des baptisés est de chanter les merveilles de Dieu. L’Eglise est née le jour de la Pentecôte, elle est née dans ce chant des différents peuples dans l’émerveillement. Annoncer la Bonne nouvelle dans la joie célébrée dans la liturgie. »
« Chanter tout au long du jour pour témoigner de l’amour du Seigneur »
Interview du P. Pierre Barthez
Originaire du diocèse de Toulouse, le père Pierre Barthez a rejoint Paris pour prendre la responsabilité de la musique au Service national de pastorale liturgique et sacramentelle. Ce sont ses 4 ou 5èmes Ancolies, dont il nous redit l’intérêt. Pour lui un tel rassemblement est un stimulant pour les communautés chrétiennes. Le chant nous permet de transformer les individualités en une assemblée qui célèbre. Le chant choral dans une paroisse doit être une locomotive, elle doit donner le goût de la louange à la communauté, elle fait partie de l’assemblée.
La chorale est source d’unité, elle doit trouver l’équilibre entre les divers courants et les diverses sortes de chants. La
