allumées au cœur de la basilique souterraine pour une prière du soir particulièrement recueillie où tout le travail de la journée a permis de louer le Seigneur dans la beauté.
Puis du cœur des 7000 choristes monta un immense Notre Père (de Duruflé), dont la puissance révélait la foi de tant de chanteurs qui travaillent parfois petitement dans leur paroisse. Humblement ils oeuvrent pour que leur chorale soit l’expression de la louange adressée à Dieu.
D’une seule voix, d’un seul cœur, les Ancolies chantent, les Ancolies prient et célèbrent Dieu.
« Chantons le Seigneur ressuscité car éternel est son amour »
Enfin un alléluia, grande clameur, acheva ce temps d’ouverture du congrès et la répétition put commencer.
Il faut dire que depuis des mois toutes les chorales de France et même de Suisse, travaillent le programme de cette rencontre nationale, la plus grande chorale de France. Et cela donne un résultat éblouissant. Vivre les Ancolies, c’est non seulement une préparation mais une exigence de qualité, et tout le WE sera consacré à la répétition de tous les morceaux étudiés dans les diocèses. Toute la fin de la matinée fut consacrée au travail : détail à corriger, nuance à traduire, on revient plusieurs fois sur une finale, un accord, une tonalité, une couleur de voix, une intériorisation
Célébrer le jour du Seigneur :
Dimanche matin après un temps de répétition, l’eucharistie présidée par Mgr Legall, archevêque de Toulouse fut le moment fort de ces Ancolies. Pour la procession d’entrée tous les diocèses furent présentés par d’immenses bannières qui défilèrent au milieu des choristes, émerveillés devant cette vision d’Eglise qui leur parlait de leurs paroisses. Une liturgie sobre et là encore toute en beauté. Les chants magnifiquement interprétés avec toutes les nuances des différentes parties de la liturgie parlait d’elle-même au cœur des tous les choristes.
Ce sera Mgr Legall qui prononcera l’homélie rappelant qu’en liturgie « on chante le Seigneur, on chante le salut. Dieu a fait de nous des vivants, Dieu insuffle en nous son Esprit. » C’est ce même souffle que ces milliers de choristes ont expérimenté à Lourdes pour en une seule louange célébrer celui qui nous aime, nous sauve et nous donne son souffle.
Dernier adieu dimanche après midi :
Un Notre Père particulièrement priant d’un seul cœur, d’une seule âme, de toute leur foi en Christ ressuscité, les 7OOO choristes se sont unis en une même prière des Fils de celui qui est venu les aimer, les sauver. Tous les mots du Notre Père prenaient chair, le corps de l’Eglise résonnait de la vie reçue, donnée entre les choristes, la communion créée pendant ces deux jours de travail et de louange n’était plus un projet mais une réalité forte dont chacun allait pouvoir se nourrir jusqu’aux prochains Ancolies. Les visages rayonnaient de
