Crucifixion). Des témoignages, transmis de génération en génération, attestent du fait que Le peintre avait coutume de prendre des habitants de la ville pour modèles. On rapporte ainsi combien Longa aurait eu du mal à trouver, dans la population, celui qui accepta de figurer Judas. Un artisan se dévouera, mais on a oublié son nom !
Si l’église Saint-Jacques constitue donc le modèle du genre dans l’œuvre religieuse de Longa, on trouvera d’autres peintures murales, d’une moindre facture cette fois, dans l’église d’Uchacq-et-Parentis (Cycle de Saint Etienne) ; plus modestement deux anges et le décor ornant le chevet intérieur de la basilique Notre-Dame de Buglose. Sa dernière peinture murale sera pour le village de Campagne (La Trinité et Trois miracles de Saint Pantaléon) en 1868.
Chapelle de St Martin de Tartas
Il faut aussi signaler les peintures murales, détruites autrefois, que Longa réalisa pour l’église paroissiale de Barbotant-les-bains, station thermale du Gers.
Le visiteur pas trop pressé pourra donc, dans cette partie de la plaine landaise, aller à la rencontre de ce patrimoine religieux représentatif d’un pays volontiers secret et découvrir le charme tout provincial d’un artiste ressurgi de l’oubli.
Emilie DIRIQUE.
Article proposé par le diocèse d’Aire et Dax
Crédits photos : CDAS du Diocèse d’Aire et Dax
