Notice juridique
faculté et non une obligation pour la commune propriétaire. Toutefois, en règle générale la paroisse est sollicitée selon un pourcentage qui dépasse rarement 20 % du coût total des installations. On sait aussi que les communes bénéficient d’aides extérieures pour ce type de travaux, notamment de la part du Conseil Général. Qui paie commande, dit-on. Mais il n’est pas normal que de tels travaux soient entrepris sans que l’affectataire soit averti et entendu. Quelques exemples récents prouvent qu’en agissant sans concertation, certains travaux sont devenus des échecs et par là des dépenses perdues.
Le financement de l’entretien
Il incombe à l’affectataire. Le clergé et les fidèles sont les premiers bénéficiaires des installations et les usagers permanents. Mais selon les cas, il arrive que la commune en assume une part.
Sur ce point, les dépenses sont parfois lourdes. Mais si les installations donnent satisfaction et garantissent la sécurité des fidèles comme des visiteurs, notre capacité de persuasion auprès des communes propriétaires doit savoir s’en tenir à ce qui est requis, et non à ce qui est souhaité.
P. Michel Moncault