Lettre d'information

Des rôles-clefs pour animer la liturgie

Accueil > Liturgie > La vie de la liturgie > Au service de la liturgie > Equipe liturgique > Des rôles-clefs pour animer la liturgie

qu’un chantre peut très bien se situer dans une chorale si l’accoustique et l’orientation sont bonnes.

La tenue

Si le chantre est situé dans la zone du sanctuaire, il est très bien qu’il porte un vêtement approprié, genre châle ou tunique (mais peut-être pas une aube de prêtre !). S’il doit à certains moments faire un geste de départ à l’assemblée, il se tourne vers elle.

Comme tout ministre, il doit être de ceux qui vivent intensément la liturgie : écouter la Parole ; se recueillr pour prier ; s’incliner ; etc. C’est sur cette attitude que se greffe son rôle propre et qu’il devient signe du mystère célébré.

La voix

Il n’est gratifiant pour personne que le ou la chantre ait une voix hésitante, pas juste ou au timbre désagréable. Tous les dons ou charismes dans l’assemblée ne sont pas donnés à tous ni interchangeables. Ce n’est pas une discrimination que de tenir compte de la voix pour choisir un chantre.

La compétence

En plus d’une voix convenable, les chantres doivent bien posséder le répertoire et en connaître, non seulement la technique mais aussi la signification rituelle et mystique.

L’esprit de service

L’histoire de la liturgie montre que la "vanité" des chantres est un mal endémique et tenace. Il faut éviter les monopoles.

Pratiquement : on peut estimer que partout, même dans les petites assemblées, on doit pouvoir trouver une solution, sinon exemplaire, du moins honorable et digne des mystères célébrés. Le jugement n’est pas à porter selon une esthétique profane mais selon ce qui est bon pour l’assemblée célébrante.

Celui qui veille au bon déroulement : le cérémoniaire

Dans la "messe chantée" d’avant Vatican II, il y avait, parmi les enfants de choeur, un cérémoniaire, censé guider les autres. Dans les célébrations épiscopales, un "maître des cérémonies" remplissait ce rôle.

L’actuelle Présentation générale du Missel romain ne nomme plus spécifiquement le cérémoniaire parmi les services liturgiques. Mais fait cet important rappel : "Il est bon que, surtout dans les églises et les communautés importantes, quelqu’un soit désigné pour veiller à ce que les actions sacrées soient bien organisées et accueillies par les ministres avec beauté, ordre et piété" (PGMR, n° 69)

Quoiqu’il en soit du nom de "cérémoniaire" - parfois contaminé par le sens péjoratifs de l’adjectif cérémonieux- il apparaît évident qu’une fonction de régie, individuelle ou collégiale, doit être assurée dans les célébrations importantes, et même dans les messes du dimanche, avec le peuple. Si les choses ne sont pas prévues et suivies, on risque de tomber dans la routine ou l’improvisation.

Comment peut-on, aujourd’hui, envisager un rôle - masculin ou féminin - de cérémoniaire dans nos liturgies actuelles ?

Selon la nature de l’assemblée

La nécessité du cérémoniaire ne sera pas la même

<< 1 2 3 4 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :