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Des rôles-clefs pour animer la liturgie

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selon qu’on a à faire à une célébration exceptionnelle (nuit pascale, baptême, grand rassemblement, etc..), à un dimanche ordinaire ou à une messe de petit groupe. La première nécessitera une équipe de plusieurs personnes (celui qui accompagne le célébrant principal, celui qui veille sur ce qui se passe dans le sanctuaire, ceux qui veillent sur ce qui se passe dans l’assemblée, etc...). La troisième n’exigera pas de cérémoniaire. Notre réflexion vise, ici, la situation médiane : les messes du dimanche avec peuple.

Principes d’une bonne régie en liturgie

Une bonne régie qui peut garantir un bon déroulement relatif de la célébration demande à être envisagée selon trois temps : avant, juste avant et pendant.

La préparation générale

Il est souhaitable que la préparation générale de la liturgie ne soit pas le fait d’une seule personne mais soit réalisée par un groupe. C’est souvent le cas des équipes liturgiques.

Il ne suffit pas d’avoir prévu les chants, les lecteurs et les intentions de prière. Il ne faut pas en rester mentalement à ce qui se passe dans le sanctuaire ! Il faut aussi se préoccuper de la manière dont la liturgie sera perçue de l’assemblée (le nombre et l’âge des intervenants, l’homogéité ou la diversité qu’ils représentent, leurs compétences, la qualité de mise en oeuvre envisagée, les éléments caractéristiques de tel jour, etc...) On n’oubliera jamais que la liturgie est pour le peuple et non le peuple pour la liturgie.

Comme il est naturel, c’est là que l’on prévoit les responsabilités individuelles pour chaque célébration.

La préparation immédiate

Vient le jour de la célébration. C’est ici que le "régisseur" ou cérémoniaire exerce sa responsabilité de veiller à ce que tout se mette correctement en place : disposition des membres de l’assemblée et place des ministres, éclairage, luminaires, sono, livres de chants, vêtements des ministres, préparation des oblats, de la croix de procession, de l’encens s’il y a lieu, etc. Il faut éviter que le prêtre célébrant ait à vérifier tout cela. Il doit se tenir, autant que possible, disponible pour l’accueil - même s’il y a un service d’accueil - et rester intérieurement libre pour la Parole et la prière, comme les autres intervenants. Le cérémoniaire veille à ce que chacun sache exactement ce qu’il a à faire et soit rassuré.

Durant la cérémonie

Selon le principe énoncé dans la Constitution sur la sainte liturgie de Vatican II, chacun, dans la célébration, fait tout ce qui lui revient et cela seulement (PGMR n° 58). C’est à cela que doit principalement veiller un cérémoniaire : un livre qui manque, une sono mal réglée, une lumière qui s’éteint, un lecteur qui n’est pas là, etc. ; ce n’est pas à l’un des ministres du sanctuaire d’intervenir.

Plus important encore - surtout s’il n’y a pas de service d’accueil - est ce qui se passe dans

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