Lettre d'information

Faire confiance au don de Dieu

Demandons-nous où nous en sommes à ce sujet. Prenons par exemple une Bible de Jérusalem, lisons le verset 5 du chapitre 5 de l’Épître aux Romains et regardons la note b qui y correspond (note b dans l’édition de 1998 ; note f dans celle de 1988). Allons lire tous les textes auxquels elle renvoie. Demandons-nous ensuite si c’est cela que nous croyons et proposons quand nous présentons l’Esprit et son action dans le croyant et dans l’Église. Il faudrait y ajouter ce que la Bible et l’enseignement de l’Église disent de l’action de l’Esprit en dehors des sacrements et en dehors des limites visibles de l’Église : l’Esprit « se manifeste d’une manière particulière dans l’Église et dans ses membres ; cependant, sa présence et son action sont universelles, sans limite d’espace ou de temps. » (Jean-Paul II, Encyclique sur la Mission, n° 28)

La confirmation en Église

On est confirmé dans l’Église et pour l’Église et sa mission dans le monde. Tous les sacrements sont marqués de la réalité communautaire qui est une dimension fondamentale de l’Église. Nous avons encore beaucoup de progrès à faire pour sortir les sacrements de la privatisation. Le problème est presque encore entier pour la célébration du mariage (pas pour sa préparation). Chaque couple et chaque famille veut son mariage. Un dépliant parvenu récemment à ma connaissance indiquait : « Dans la paroisse depuis qu’elle ne compte plus de prêtre attitré, le service régulier de l’orgue n’est plus assuré, hormis quelques cérémonies cultuelles, mais il continue à être demandé par les familles pour les cérémonies privées : mariages et enterrements » ! Des améliorations sensibles se manifestent pour le baptême des enfants : préparation par les membres de la communauté, célébration pendant l’assemblée du dimanche ou commencement du baptême à la fin de la messe par une présentation et un accueil. Ici et là on parle encore de : « communion privée » et un très grand nombre d’enfants ne viennent pas à l’eucharistie dominicale ; leurs parents non plus évidemment. On doit noter cependant les changements importants qu’opèrent lentement les « messes des familles ». Le sacrement de la réconciliation retrouve souvent aussi sa dimension communautaire.

À propos de la confirmation voici quelques faits :

L’aumônerie des jeunes d’un secteur a célébré la confirmation et au même moment en un autre lieu il y avait une « messe de secteur » ! Une autre aumônerie a célébré la confirmation en fin de journée et trois heures après dix paroisses du même secteur se rassemblaient pour l’eucharistie avec baptême, première communion et confirmation d’un adulte.

À plusieurs reprises, j’ai constaté que des jeunes recevaient la confirmation entourés de leur famille, de leurs parrain et marraine, de quelques amis, de leurs prêtres, diacres,

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