Lettre d'information

Formation de formateurs : Fleurir en liturgie

au service. La liturgie nous est confiée et nous ne sommes que les ministres

II- La confiance dans les gestes proposés*

III-La non-saturation : éviter les bavardages dans nos liturgies.

Pour étayer son propos sur le symbole, le père Klasen a fait référence à 3 écrivains du 20ème siècle : Gaston Bachelard : « Poétique de la rêverie », Maurice BLANCHOT « Le livre à venir, le secret du Golem » et François MARTY : « la bénédiction de Babel ».

Je ne retiendrai qu’une citation de M. Blanchot : « le symbole ne signifie rien, n’exprime rien. Il rend seulement présente –en nous y rendant présents- une réalité qui échappe à toute autre saisie et semble surgir, là, prodigieusement proche et prodigieusement lointaine, comme une présence étrangère ».

Le Père Klasen a enfin terminé son propos en abordant le mouvement eucharistique et la messe comme sacrifice ? Il a insisté sur un écueil à éviter lorsqu’on parle de sacrifice de la messe en tant qu’offrande de ses souffrances. Il serait plus juste de parler d’offrande de soi « ma vie nul ne la prend mais c’est moi qui la donne » a dit Jésus. Dans le mouvement eucharistique « Dieu nous parle et se donne à nous, Jésus se donne au Père, il est pleinement Homme et donne au Père notre Humanité…. Le sacrifice du Christ est une réintroduction de la Trinité… ».

Parallèlement à ce « voyage » dans l’espace et les temps liturgiques, des ateliers de technique florale ont été dispensés ponctués de temps d’enseignements sur la spécificité de FEL :

 magnifier la création en offrant la nature dans le respect du sens de pousse des végétaux : un exercice sur les 5 sens a permis de prendre conscience que tout notre corps est mis en éveil dans l’exercice de la liturgie

 respecter les règles de composition : harmonie, volume, espace…

 accorder l’importance qu’il se doit aux vides dans nos compositions afin qu’elles soient « passage, chemin vers Dieu » ainsi qu’à l’enracinement symbolisant notre humanité, notre incarnation.

 agir dans un esprit d’humilité et de sobriété.

Il ne suffit pas de connaître la technique florale, notre fleurissement au service de la liturgie nous invite à nous « ajuster » à la liturgie et pour cela, prendre le temps de la méditation des textes de la liturgie du dimanche. C’est Maylis BAZIN jeune étudiante à la faculté catholique d’Angers qui est venue en 3ème session pour nous donner des « points méthodologiques » pour appréhender les textes de la Bible que nous propose la liturgie du dimanche.

Attention, nous a-t-elle dit, dans l’interprétation, ne vous éloignez pas du texte ! C’est vous qui lisez et recevez, travaillez les Ecritures mais c’est aussi elles qui vous travaillent. Ne laissez pas passer ce que le texte a à vous dire et gardez les yeux rivés dessus. Le texte est prioritaire. S’en est suivie une lecture

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