Lettre d'information

Guérir - Sauver : quel rapport ?

d’expression d’un salut que la liberté du sujet pourrra ou non exploiter, dans la relation nouvelle qu’il entretiendra avec son corps, avec le cosmos et avec Dieu. Encore une fois, cela ne veut pas dire que le malheur qui l’atteint ou que la maladie qui s’étend n’existent plus. Il serait grave de tomber dans la dénégation puisque l’objectivité de la réalité y ramène en permanence. Mais l’espérance d’un salut définitivement donné en Jésus, par la victoire de sa vie sur la mort au coeur de souffrances assumées et d’une mort traversée, peut irriguer une nouvelle manière de vivre. Elle consistera à continuer de lutter contre la souffrance, en même temps qu’à s’abandonner au lendemain encore ignoré. Tout peut être pareil : la gravité du mal, la peur de la mort, la haine du frère qui vous abandonne, la culpabilité secrète née d’un passé dissolu, et pourtant, dans la foi au Christ mort et ressuscité, tout peut être changé. L’espérance a transformé le désespoir. Elle l’a tué.

Louis-Michel Renier Guérir-Sauver : quel rapport ? Revue Célébrer N°355

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