Lettre d'information

J’ai mon programme de chant !

sur : Les plans sonores. Le chœur, la nef, le soliste se présentent distinctement dans la forme de plus en plus utilisée du tropaire. Mais la simple alternance soliste - assemblée est déjà très dynamisante (ex. C 128-2 Dieu qui nous mets au monde).

Les types de voix. À chaque strophe, on peut faire alterner les voix d’hommes, de femmes ou d’enfants, chaque registre renouvelant, comme à l’orgue, l’intérêt mélodique.

Les interventions instrumentales. L’orgue, en premier lieu, est précieux non seulement pour soutenir le chant, mais aussi pour le faire pleinement vivre grâce à ses préludes, interludes, postludes, ou même ces courtes ponctuations reliant les strophes d’une hymne, ou s’exprimant en solo à son heure. Les autres instruments (de plus en plus présents avec les jeunes) apportent les couleurs vives de leurs timbres qui dynamisent puissamment la célébration, à condition d’être utilisés à bon escient (plutôt la flûte au Kyrie et la trompette à l’alleluia !). On constate cependant que même le meilleur orchestre peut difficilement se passer d’un clavier dont la fonction unificatrice et régulatrice reste irremplaçable en liturgie, par exemple dans ses improvisations.

Chants à couplets. Si l’on a su combiner le jeu des possibles (de la voix nue a capella jusqu’au tutti de la nef et des instruments), on aboutit à une mise en œuvre évolutive sans aucune répétition à l’identique. D’autre part, on évite l’ennui de chanter toujours les même premiers couplets en les choisissant à chaque fois, en lien avec la parole. Leur nombre doit être juste suffisant pour l’accomplissement du rite, en laissant, à la fin, comme un reste d’appétit !

Les partenaires : une animation en trio

On n’anime pas tout seul, mais toujours en équipe. Et l’on s’aperçoit vite que cette équipe comporte trois pôles : le coordinateur, le chantre et l’instrumentiste. Même le soliste - animateur s’accompagnant à la guitare prend vite conscience qu’il réunit en sa personne ces trois rôles. À l’autre extrême, une grande célébration diocésaine peut voir le premier pôle s’étoffer d’un chef de chœur et d’un animateur d’assemblée ; le deuxième pôle réunir plusieurs solistes au sein d’un chœur polyphonique ; le troisième pôle combiner petit orgue et groupe instrumental dans le chœur, avec le grand orgue et un ensemble de cuivre de la tribune !

Dans tous les cas, le coordinateur a la responsabilité d’unifier tous ces éléments, ce qui peut nécessiter : la rédaction d’un conducteur précis de mise en œuvre pour tous les intervenants ; l’organisation des répétitions nécessaires ; la distribution à l’assemblée des éléments indispensables à sa participation.

Enfin, un partenaire annexe, mais néanmoins important, ne doit pas être oublié : c’est la chaîne d’amplification (micros, amplificateur, haut-parleurs) qui peut anéantir au dernier moment tout le travail préalable

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