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L’art du vitrail, un chemin de lumière

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L’unification des espaces en est à l’origine ainsi que la présence d’un rythme axant le regard, repris par les vitraux dans une alternance parties sombres et parties plus éclairées.

l’autel, cœur de l’édifice, Pâques, cœur de l’année liturgique, le Christ, centre de toute vie chrétienne : une symbolique forte se dégage de la structure de l’espace.

L’exemple des saints apôtres et des saints de toute génération illustre de manière concrète comment se comporter pour atteindre cette lumière dans la vie e tous les jours. C’est donc un point de départ, le commencement d’une vie nouvelle transfigurée par la Parole de vie.

Un chemin de résurrection

Le fidèle est désormais inondé de la joie de la lumière pascale, de cette espérance de pouvoir triompher un jour de la mort pour jouir éternellement aux côtés de son divin Roi. La lumière de l’Apocalypse vient alors baigner la rose sud de sa douce clarté.

C’est ainsi que toute la partie sud de la déambulation, partie constamment éclairée par les rayons du soleil, évoque des passages du Nouveau Testament. Plus particulièrement, ce sont des scènes qui évoquent la rédemption qui sont représentées. Saint Jean, qui selon les textes apocryphes monta au ciel ou encore Marie-Madeleine, sœur de Lazare que le Christ ressuscita mais qui découvre aussi la première le Christ ressuscité, l’Assomption de la Vierge. Les tonalités sont elles-mêmes beaucoup plus résurrectionnelles : elles correspondent vraiment au Temps pascal.

La résurrection est d’ailleurs bien la finalité de l’histoire du salut. La scène du Jugement dernier, celle représentée sur le portail occidental par lequel le fidèle est invité à achever sa déambulation, est bien celle que la parole de Dieu nous soumet le dernier dimanche de l’année liturgique lors de la fête du Christ Roi. Au terme d’une année liturgique qui permet au fidèle de célébrer et de vivre les grandes étapes de l’histoire du salut, il s’agit d’accueillir un enseignement relatif à l’aboutissement de cette histoire, c’est-à-dire à la fin des temps.

Ainsi c’est un véritable chemin de résurrection qui est proposé au fidèle. Car les vitraux n’ont d’autre but que d’enseigner à l’homme comment se comporter en ce monde, dans l’espoir, à la fin des temps, de transcender la mort pour entrer dans une vie éternelle.

Ce chemin est celui qui est à parcourir tout au long de l’année liturgique. Car l’année liturgique est elle-même un chemin de résurrection. Et le cœur de ce chemin est le Christ. Les chapelles orientales du chœur voient naître la Lumière du monde, le cœur de l’année liturgique est Pâques : l’espérance pascale est donc bien au cœur de notre foi et de notre vie.

Et si des théologiens et des artistes d’autrefois ont su évoquer dans la pierre et le verre cette espérance chrétienne qui est celle que nous vivons dans l’année, de même aujourd’hui nous pouvons faire en sorte que

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