coordination des travaux sur place.
Un appel d’offres a été lancé, 48 architectes y ont répondu et 4 cabinets ont présenté un projet d’église et de centre pastoral.
De manière générale, les projets étaient peu emballants...soit des choses très massives, brutales soit un projet d’église enfouie, ou encore un habillage tout en zinc…
Le choix s’est fait petit à petit et grâce à un bon pressentiment.
Bien que cet appel d’offres soit soumis au régime du concours public le curé avait invité les architectes à les rencontrer et c’est ainsi que le P. Benoist a pu rencontrer personnellement à l’issue d’une messe, ; l’un d’entre eux Brice Piechaczyk du cabinet ENIA, associé à Mauro Galantino, un confrère transalpin ayant déjà construit plusieurs églises en Italie.
Outre la qualité du projet proposé par ce cabinet, ce qui a décidé le curé fut de percevoir la volonté de cet architecte de répondre au besoin d’une communauté, aspect que d’autres architectes n’avaient pas pris en compte ou n’avaient exprimé. Le maire se rallia à ce choix.
Une église aspirée vers Dieu
Le projet, dans son vocabulaire moderne, apporte une réponse aux questions que pose l’entrée dans un lieu de silence situé en site urbain dense. La matière, la lumière et l’espace invitent et accompagnent le mouvement du corps vers l’espace contemplatif par la séquence suivante :
· Le parvis « tenu » par la verticale de lumière, la verticale du campanile et la verticale de l’entrée ;
· Le narthex, cheminement « initiatique » dans la profondeur du projet ;
· L’entrée dans la nef ;
· Le retournement à 180° face au chœur lumineux.
La matière et sa perception jouent un rôle fondamental dans le projet d’Enia-Galantino.
Elle est mise en valeur par la pierre claire de la façade, par la pierre sombre qui relie le soubassement, le campanile et le sol, par l’enduit de chaux qui renforce la pureté de la lumière dans l’espace du culte et souligne la continuité extérieur – intérieur de l’église.
La symbolique de la verticalité ici, renvoie à une sorte d’aspiration vers Dieu.
Cette église propose 350 places avec une extension à 450 lors de grandes célébrations grâce à une tribune.
La 1ère église dédiée à Notre dame du Rosaire
Depuis l’introduction par le pape Jean-Paul II des mystères lumineux, cette église est la 1ère en France à être dédiée au rosaire. La représentation dans l’église des mystères du Rosaire en tiendra compte afin de faciliter la prière des fidèles. Elle prendra la forme de grands panneaux en verre lumineux.
Un programme liturgique solide
Madame Chéret, chef d’entreprise des Ateliers d’Art Liturgique Chéret, a été un guide précieux dans le choix des artistes pour le mobilier liturgique et la décoration, dans un souci de cohérence avec le programme
