Lettre d'information

Le chant de communion

louer en chantant les psaumes 8, 97, 116, 147 et 150.

Une variété de formes

Il est nécessaire, pour éviter que le chant ne crée une forme d’ennui au cours de la célébration, d’en varier les formes. Trop souvent, nous nous contentons de cantiques (forme à couplets et refrain), puis faciles à mettre en œuvre. Le risque, alors, est de faire perdre à la liturgie la variété et la richesse des actes et du chant, d’installer une forme unique qui ne met pas en valeur la richesse des rites successifs. Autant un chant avec refrain convient pendant la communion, autant il serait judicieux de varier la forme du chant après la communion. De cette manière, chaque rite a son propre relief, surtout si l’on chante presque aussitôt un chant d’envoi de la même forme que le chant d’action de grâce.

Le dernier chant de la messe ?

Le chant de communion est le dernier chant rituel de la messe. Le missel n’en prévoit pas d’autre. La Présentation générale du missel romain précise cependant au n° 90 : "Chacun retourne à ses bonnes œuvres en louant et bénissant le Seigneur". La louange n’est pas forcément un chant ; elle est d’abord une attitude intérieure, mais rien n’interdit de l’extérioriser par le chant. Un chant d’envoi ou de louange est possible, mais ni obligatoire, ni systématique. Il est soit un envoi et les paroles le disent ; soit une louange finale, soit un chant à la Vierge Marie, surtout lors des fêtes mariales, aux mois de mai ou d’octobre. Il faudrait éviter, pour que la liturgie ouvre toujours à l’espérance, de reprendre le chant d’ouverture. Cela risquerait alors d’enfermer la liturgie sur elle-même au lieu de l’ouvrir à la mission.

Serge Kerrien

<< 1 2

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :