Lettre d'information

Le nouveau rituel du mariage, élaboration et innovations

Accueil > Liturgie > Liturgie et Sacrements > Célébration des sacrements > Mariage > Pour approfondir > Le nouveau rituel du mariage, élaboration et innovations

suit l’échange des consentements). Le cœur de la liturgie du sacrement peut s’en trouver renforcé : la bénédiction nuptiale et l’échange des consentements s’appuyant et se valorisant mutuellement.

2. Le dialogue qui précède l’échange des consentements, dans ses deux formules au choix, est plus développé. Et surtout, nouveauté importante qu’il faudra commenter avec les futurs époux, il précise que « les époux s’engagent à éduquer leurs enfants selon l’Évangile du Christ et la foi de l’Église ». Enfin si les futurs époux le souhaitent, ils peuvent s’engager « à assumer ensemble leur mission de chrétiens dans le monde et dans l’Église » ce qui renvoie au n°17 de Familiaris consortio (1).

3. Le rituel français propose le choix entre trois formules pour l’échange des consentements au lieu de deux précédemment. La formule nouvelle, traduite du latin (n° 78) reprend sous forme affirmative le texte de la formule où le prêtre ou le diacre demande aux futurs époux leur consentement (n° 81).

4. Le rituel français donne la possibilité, si cela convient, de dire la profession de foi pour manifester que le mariage est bien célébré dans la foi de l’Église (n° 69). Ce point devra faire l’objet d’échange avec les futurs époux surtout s’ils ne sont pas des pratiquants de la foi chrétienne.

5. Pour la réception du consentement des époux, le prêtre ou le diacre peut étendre la main en direction des époux ou bien, nouveauté, poser la main droite sur les mains jointes des époux (n° 82).

6. Lorsque le mariage est célébré au cours de la messe, il n’y a pas de préparation pénitentielle, mais on doit chanter l’hymne « Gloire à Dieu » (n° 54).

7. À la fin de la célébration, il est possible que la communauté chrétienne offre aux nouveaux époux un souvenir de leur mariage (n° 132) comme une Bible, un crucifix, une icône, un chapelet. Il est aussi demandé que la signature des registres ne se fasse pas sur l’autel, pour respecter sa spécificité.

Quatre cas particuliers

Le nouveau Rituel propose aussi une célébration pour quatre cas particuliers :

- la bénédiction des fiancés (n 300-324) qui se trouvait déjà dans le Livre des Bénédictions.

- la bénédiction des époux au cours de la messe pour l’anniversaire de leur mariage (n° 325-339) qui se trouvait déjà dans le Missel romain.

- une prière pour deux catéchumènes ou une partie catéchumène et une partie non chrétienne après leur mariage civil (n° 340-348).

- une prière pour deux néophytes mariés, ou pour un néophyte et son conjoint chrétien, au jour du baptême, ou l’un des dimanches qui suit (n° 349-350).

C’est dire la richesse de ce nouveau rituel qui doit devenir l’instrument privilégié de tous ceux qui accueillent et accompagnent les demandeurs de mariage à l’église.

Pierre Faure

Article extrait de

<< 1 2 3 4 >>

Enregistrer au format PDF  Version imprimable de cet article

Sur le même thème :