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Ordinaire de la messe, du temps, du lieu

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la célébration des baptêmes et de leur souvenir. Nous avons à réfléchir à la manière dont nous traitons le temps ordinaire. Ainsi, il faut veiller à ne pas surcharger la liturgie des dimanches du temps ordinaire. Elle requiert un déroulement simple, sans surcharge rituelle ou musicale. Sinon, comment l’ordinaire se distinguerait-il de la fête ? Nous avons besoin de cette spiritualité paisible, qui nous permet de mieux vivre les temps de fête et nous évite d’épuiser équipes liturgiques et communautés chrétiennes dans des célébrations trop riches, où l’on chante beaucoup trop et qui finissent en indigestion.

L’ordinaire du lieu

Ce troisième sens du terme en régime chrétien est un qualificatif de l’évêque. Principe du sacrement de l’ordre dans son diocèse, l’évêque est le ministre principal de toute la liturgie. Ce n’est qu’à la place de l’évêque et unis à lui que les prêtres président la liturgie. Certaines décisions concernant la liturgie lui appartiennent en propre : les règles de la consécration, les décisions concernant la communion sous les deux espèces, la régularité de la vie sacramentelle, et la légitimité de certaines coutumes. Par ailleurs, les textes de la Constitution sur la liturgie (paragraphe 41, 42, 43, 55 et 57, entre autres) lui demandent de développer la pastorale liturgique et sacramentelle, de veiller au catéchuménat. On le voit, si l’évêque est qualifié d’"ordinaire du lieu", c’est parce qu’il règle, ordinairement, la liturgie de son Eglise diocésaine. Cela explique l’importance des célébrations présidées par l’évêque : elles sont normatives pour le diocèse.

Alors "ordinaire" ? Pas vraiment.

Serge Kerrien

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