sacré, le curé de la cathédrale et son sacristain ont été étroitement associés dès le début du projet. Les propositions de M. Schwarz ont fait l’unanimité ; l’équilibre des volumes et la fonctionnalité ont été particulièrement appréciés.
Atteindre la simplicité et la noblesse n’est pas chose aisée. Éviter l’ostentation sans perdre le sens, se situer dans le temps, sans se couper de la tradition ecclésiale, voilà quelques-uns des aspects qu’il faut tenir ensemble. Ces considérations peuvent d’ailleurs s’appliquer à l’ensemble du mobilier liturgique et les questions qui pointent ici sont décisives pour l’aménagement liturgique des lieux de culte dans l’esprit de Vatican II.
Questions, d’ailleurs, qu’il convient de se poser dès le début de tout projet car elles apparaîtront tôt ou tard, et il est toujours préférable de les envisager au commencement. L’autel, et ce qu’il porte, se doivent d’être digne du mystère qui y est célébré : c’est pourquoi la table de l’eucharistie est dressée avec soin, les vases sacrés d’une noble simplicité y sont disposés dignement, et le prêtre qui les présente, les dépose et les élève, le fait de manière sobre et signifiante.
Sandrine Vivier
Article extrait de la revue Célébrer, n°313, juin-juillet 2002, p 45-46
1. Numérotation selon le Missel de Paul VI, en français. PGMR publiée dans Pour célébrer la messe, éd. CLD, 1989.