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Ouvrage : La chapelle de Passy Buzenval, 1955-1960, chef d’oeuvre du renouveau de l’art sacré

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Surnommée « la chapelle aux mains jointes », avec cette architecture qui rappelle celle de la prière, l’édifice qui fut achevé d’être construit en 1960, caractérise une période clé dans la reconstruction des édifices religieux, celle du renouveau de l’art sacré.

A l’occasion de l’inauguration de son 50ème anniversaire, l’auteur Dominique de la Rivière a engagé un travail de mémoire et de recherches autour de cet édifice et du contexte qui l’entoure, en mettant en valeur les différents choix réalisés par le directeur de l’établissement, le Frère Lucien Pantel et l’architecte Pierre Considère.

L’auteur va chercher aux racines de cette œuvre d’art en la restituant dans le contexte de l’époque, qui voit un renouveau qui touche aux matériaux, aux volumes, aux espaces, à la captation de la lumière. Chaque détail renvoie au message : introduire au mystère chrétien.

Cet espace liturgique a été pour beaucoup un lieu de fondation, un lieu de réélaboration intime, un lieu d’appels et d’engagements ; et combien pour beaucoup encore, il reste le signe d’une haute spiritualité, socle et aboutissement normal de l’acte éducatif.

Une construction audacieuse

C’est dans le cadre d’un agrandissement des locaux qu’est pensé le projet de construction d’un grand ensemble regroupant une grande chapelle, ainsi que des salles de classe, des salles d’étude , un gymnase, un internat et des logements pour des professeurs « civils ». Ce projet est à l’initiative du Frère Lucien Pantel, soutenu avec conviction par le Frère Lucien. Les travaux commencent en 1955 sous l’égide de l’architecte Pierre Considère et du maître verrier Jacques Avoinet.

La construction est audacieuse puisque d’une part elle fait dominer majestueusement la chapelle puisque construite au sommet d’un bâtiment scolaire strictement fonctionnaliste. D’autre part, elle enchâsse ses vastes verrières de gros cassons multicolores dans une ossature de fermes en béton, dont l’articulation se réapproprie le langage gothique.

Ses formes et son mobilier liturgiques sont audacieux et avant-gardistes puisqu’elles annoncent une révolution liturgique alors inachevée.

En effet, il est intéressant de voir combien l’harmonie entre les différents matériaux est innovante pour l’époque ; le béton armé, la dalle de verre, la charpente en bois et le marbre au sol, matériaux très riches se fondent parfaitement dans cette architecture.

Mgr Brouwet lors de la journée du jubilé le 3 octobre a, pour la circonstance adapté son homélie à l’iconographie des vitraux, signifiant ainsi que Education rimait avec Elévation.

Le mobilier est essentiellement liturgique et constitue un ensemble exceptionnel qui a été pensé et créé par Jean Chéret et Pierre Soulier.

Il se compose d’un mobilier homogène représentatif des

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