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Plan de relance : La restauration des portails de la Cathédrale de Rouen

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Premier sanctuaire fondé au haut Moyen Age, incendié en 841 par les Normands, l’édifice est restauré du XIe siècle au XIIIe siècle.

En 1145, l’archevêque Hugues d’Amiens commence la construction de la cathédrale gothique actuelle. La tour Saint-Romain, la façade, une partie de la nef sont élevées quand, en 1200, un incendie détruit le choeur roman. Le XIIIe siècle fut consacré à la reconstruction du gros oeuvre de la cathédrale.

Aux XIVe et XVe siècles, la façade fut dotée d’un remplage décoratif au-dessus des portails latéraux en même temps que la construction des deux portails du transept. La fin du XVe siècle vit la construction de la tour sud, la fameuse Tour de Beurre. Sa construction entraîna des désordres dans la façade.

Les siècles suivants ne virent que la préservation de l’existant sauf, au XIXe siècle, la construction de la flèche actuelle, en fonte, à la place d’une flèche Renaissance, construite au début du XVIe siècle.

La restauration des portails Saint-Romain et Saint-Jean de la façade occidentale.

Cette opération a eu pour but de restaurer le décor historié des portails occidentaux de la cathédrale,qui compte parmi les plus riches et les plus précieux du pays.

Les travaux ont consisté dans le nettoyage au laser et micro-gommage ultra-son, la consolidation et le traitement des tympans, voussures et piédroits des portails Saint-Romain et Saint-Jean en stricte conservation.

L’intégrité et la remarquable authenticité de ce décor ont été strictement conservées, sans aucun ajout ni complément.

Les portails Saint-Romain et Saint-Jean de la façade occidentale de la cathédrale de Rouen ont été dévoilés au public le 17 septembre 2010.

Quelques indications :

Maitrise d’ouvrage : État Maitre d’oeuvre : Pierre-André Lablaude – architecte en chef des Monuments historiques Date de début et de fin de chantier : 24 août 2009 – 17 septembre 2010 Montant « plan de relance » : 2 M€ Part État (%) : 100 %

Bilan de la restauration Depuis le milieu du XIXe siècle, la pollution industrielle puis la pollution urbaine sont venues recouvrir ces deux ouvrages d’une couche de salissure et d’encroûtement pouvant aller par endroits jusqu’à 1 ou 2 cm d’épaisseur. Le nettoyage et la restauration complexes de ces deux ouvrages, après plusieurs années d’étude, d’analyses et d’essais en place et en laboratoire, et après un an de travaux, ont nécessité l’emploi de techniques très élaborées telles que la photo-ablation par rayon laser, le micro-gommage avec des poudres de silices ultrafines, mais aussi « chirurgicales », telles que les compresses, le scalpel, le collage, etc.. Ces travaux vont permettre de redécouvrir deux ouvrages d’une très grande importance dans l’histoire de l’architecture normande et française.

LE PORTAIL SAINT-JEAN

Le Portail Saint-Jean,

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