mais peut être considéré tout de même comme une épiclèse, car il est un appel à la transformation des dons ; on a proposé aussi de voir dans le Supplices te rogamus l’épiclèse post-consécratoire, sans pouvoir fonder cette affirmation. Il faut surtout reconnaître que le cadre du Canon romain est fort différent de celui des autres Prières eucharistiques.
Les missels français proposent outre les quatre Prières eucharistiques du Missel romain, plusieurs autres Prières autorisées : deux « pour la réconciliation », trois « pour assemblées d’enfants » comportant plusieurs acclamations, une « pour des rassemblements » ; ces Prières eucharistiques ont la structure des anaphores* orientales, c’est-à-dire celle des Prières 2, 3 et 4.
Dom Robert Le Gall – Dictionnaire de Liturgie © Editions CLD, tous droits réservés
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